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Antécime du pic de l'Ayré 2350m

En ce dimanche d’hiver ensoleillé et chaud, le final du pic de l’Ayré nous a paru peu abordable. Certainement les actualités dramatiques qui touchent la montagne des Alpes ces derniers jours contribuent à limiter quelques élans… On peut aussi se dire que la douceur inhabituelle doit nous inciter à penser différemment et redoubler de vigilance. Quoiqu’il en soit, en conditions estivales ce sommet ne pose pas de réels soucis et on peut le recommander même si son final un peu aérien procure quelques sensations somme toute méritées.

Dès potron-minet, soit à 6h30, nous partîmes 9 « lève-tôt » pour tenter cette petite expédition vers les hauts de Barèges ; Barèges récemment plus que meurtrie et aujourd’hui bien vivante et presque « rétablie ». On ne peut être qu’être admiratif du travail accompli dans toute la vallée. Phénoménal !

La route qui conduit « chez Louisette » se finit sur un petit parking à quelques 300m du célèbre « relais-ski ». Vers 8h30, nous bifurquons à gauche avant d’atteindre l’auberge, déjà raquettes aux pieds. Notons un sans-faute au test Arva avec 100% de participation. Après avoir coupé la piste vers « camp Rollot » (pour les initiés, ce point est le départ vers le refuge de la Glère), la trace s’effectue pleine pente en prenant à rebours une des descentes inusitées proposées par le téléski de l’étoile. On côtoie alors les infrastructures du funiculaire construit dans les années 30 à la fois pour la promotion et l’implantation du ski et ensuite pour l’industrie hydroélectrique. La neige gorgée d’eau n’offre pas grande résistance et heureusement ne colle pas trop. Malgré la pente, la trace se fait confortable. On a mis tout le paquet de « lourds » devant et je tairais les prénoms. Par souci d’équité, il faut aussi mentionner que presque toutes les « légères » suivent, sagement abritées, un rythme de sénatrices.

La station supérieure du funiculaire sera atteinte en un peu moins de 2 heures, sur cette crête le soleil bien présent rejoint provisoirement le groupe car la portion de chemin qui suit, pour aller chercher le col de l’Ayré, passe la majeure partie de la journée à l’ombre. Il fait des lacets en suivant la ligne de la forêt presque sur le profil de crête. Le groupe contourne 3 murets destinés à stabiliser le début de la pente ; il faudra même traverser dans un arbre. Notre colonne s’étire alors, un peu plus de vigilance requise dès que l’itinéraire sort du bois et une dernière traversée pour rejoindre le pluviomètre au-dessus du col. Le groupe se repaît alors du paysage de la vallée de Barèges, du Pène det Pourri, du Léviste, du Pic du Mail de la Sède dont j’oubliais le nom… « Pas de fautes » bordel ! De l’autre côté des crêtes de la Mourelle, du Néouvielle, du Lurtet… Le col nous attend quelques mètres plus bas avec une aire de pelouse comme une invite car oubliée de neige, elle constituera notre camp de base.

Le timing correct incite à aller plus loin pour le sommet, on est dans les clous. La première partie bien visible paraît abordable mais pour négocier la pente, on passe en crampons. Quelques galères plus loin car la neige se laisse traverser jusqu’à la taille si on choisit bien son endroit, il vaut mieux suivre les cailloux et on atteint le premier antécime. Ce sera notre point final car la suite réserve une grosse incertitude que l’on mesure visuellement : on ne perçoit pas trop comment contourner cette pyramide noire cernées de pentes et en sortie résoudre le problème proposé par ce cumul de neige qui ressemble à une congère suspendue… Passer dessus ou dessous ? Le chemin passe là pourtant…Non, aujourd’hui soft, il manquera environs 70m de dénivelé à l’altimètre.

Au camp de base, le repas très partagé de liquides, et de solides en tout genre égaie l’atmosphère. Nous assistons aussi dans le massif d’en face au spectacle de la conquête du Pic des Crampettes, juste à côté du Soum du Coucut, par un groupe de 9 skieurs méritants. Pourquoi ne pas faire des « Crampettes au Coucut » un objectif futur ? Il y en un autre aussi qui mérite une visite, ce Pène det Pourri, patron de toute la chaîne qui s’étire devant nous de Nord-Est en Nord-Ouest. Il faudra bien l’épingler !

L’épilogue de cette journée totalement 100% enneigée (il faut le souligner) se passe dans le pub du coin haut du sens-interdit à Barèges. Pub so british,  nous nous retrouvâmes encore neufs et 9 est un bon chiffre, croyez-le bien, carré parfait, excellent pour 2 très gros gâteaux. Merci donc au groupe pour tout ce que j’ai bu et mangé et … appris y compris sur le retour auto puisque malgré les bouchons, les sujets inondations et protection de l’environnement  – dont on a sans le savoir plusieurs spécialistes méconnu(e)s – ont bien cotisés pour garder une atmosphère euphorique.

Les photos de Philippe par ici

Antoine

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