Malgré une météo annoncée peu engageante nous sommes 3 au rendez vous. Il est vrai que sur la route aux environs de Lourdes et même à Cauterets c’est pas brillant : ciel couvert, pas de bleu et une grande humidité. Idem au Pont d’Espagne ; on s’engage néanmoins résolument sur le sentier casse-pattes qui conduit au lac de Gaube. Nous sommes assez rapidement au lac, l’hôtellerie est ouverte mais il ne semble pas qu’il y ait beaucoup de clients !
On a un peu de mal à trouver le départ du sentier caché par l’herbe et les arbustes ! De plus suite à la pluie de la nuit précédente ils sont trempés, le sol est glissant. La très raide montée au dessus du lac de Gaube est éprouvante. On parvient essorés dans les rochers qui conduisent au lac Meya et le brouillard nous rejoint rendant difficile la recherche des cairns. Le parcours sera pénible jusqu’au lac Meya où se pointe un soleil qui paraît miraculeux et on aperçoit au dessus de nous, à portée de chaussures, le pic Mayouret ; on est obligés d’y aller d’autant que le ciel se dégage et même il y a un brin de chaleur .
L’itinéraire devient évident, bien cairné, il contourne toutes les difficultés et nous amène au sommet en 40 minutes ! On n’en revient pas, c’est en haut qu’il fera le plus chaud de la journée ! Nous en profitons pour admirer le paysage avec de beaux aperçus sur le Vignemale où il y a de la neige fraîche.
La descente sera facilitée par une meilleure visibilité, un sol plus sec. Sur le sentier du lac de Gaube on croise du monde, signe que le temps est meilleur et la saison touristique lancée malgré le virus, sensation confirmée au bar des Cascades à la Raillère, la terrasse se remplit un peu ….
Bravo et merci à mes compagnons, on y a cru !
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