Un dimanche promis maussade mais les prévisions météo évoluaient vers l’amélioration… Reste que le départ de Pau s’effectue sous la pluie, que le col de Peyresourde est bien chargé, que les essuie-glaces essuient, et, que le départ de la sortie se fait sous la cape… Comme le début de la traversée de la crête s’offre des prairies herbeuses hautes (non encore fauchées ou non « maintenues » par le bétail), inutile de dire que très vite, flic et floc cadencent la montée vers un premier sommet, le Cap de Montcaup avec une brume basse et pesante. Heureusement la complicité du GPS veille. Nous sommes partis du village de Gouaux de Larboust (1 km à l’Ouest d’un autre village mieux connu : Ôo) et l’azimut de notre itinéraire « tire » de ce point vers un sommet récemment visité, le Pic de la Hourgade.
Après le Cap de Montcaup, le cheminement en crête devient mi-herbe, mi-rocher, recèle quelques pièges et il faut avancer prudemment pour éviter toute glissade. Peu à peu le temps s’améliore, le haut ne se mouille plus mais le soleil tarde à faire sa place. On rejoint laborieusement la seconde pointe du jour, le Pouy Ardoun non sans avoir eu une hésitation de retour arrière. La trace devient plus nette et nous nous arrêtons une demi-heure plus tard sur un sommet sans nom portant un cairn significatif. La pause repas est décrétée… Les nuages nous laissent quelques temps de répit bien mis à profit pour visualiser la suite. Une descente un peu engagée en rocaille, une cheminée escaladée à tort et nous voici rapidement sur le 4ème sommet de la journée, le Cap des Hittes. Dès lors, la crête s’élargit jusqu’à devenir espace de vie de troupeaux domestiqués ou pas. Le terrain ultra facile, la progression devient rapide et tour à tour nous passons le Montségu (plus haut sommet du jour) et le Pène Nère. Si tout le monde suit et a bien compté, sur ce dernier point se termine la crête des 6 pics et s’ouvre, pour le retour, une porte sur la station de ski de Peyragudes dont nous utilisons une piste rouge pour rejoindre le lac de Lalouay. La brume revient en force mais GPS toujours bien alimenté en courant continu, veille au grain ; trop facile.
Après le lac c’est la piste d’exploitation de la station qui conduit jusqu’au plan Dourbirou. Pour le coup, nous avons une bonne visibilité et malgré cela l’utilisation de la navigation satellite sera poursuivie jusqu’à la voiture et démontrera les limites de notre topo concernant la première partie de la journée : il y avait beaucoup mieux à faire comme l’indique la trace nettement améliorée du retour!!
Un grand merci à Claude sans qui cette rando n’aurait pas été, et aussi à son copain GPS qui nous a facilité la tâche puisque malgré la brume, l’absence de reconnaissance, force est de constater que nous avons toujours pris la bonne décision pour nos nombreux aléas et évité, disons, seulement quelques menus ennuis.
Ça c’est ben vrai, ça.
Antoine
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