Avec le retour de conditions météo favorables, les skieurs étaient en nombre au rendez-vous ce dimanche matin. Les questions de logistique réglées (répartition des voitures, organisation des groupes, consignes COVID), nous prenons la direction de la Pierre Saint Martin pour une journée qui s’annonçait printanière.
La première difficulté fut de trouver la manière de traverser la station sans irriter les pisteurs surveillant au plus près leur précieux “or blanc”. Une fois le bas de la station dépassée nous retrouvons un peu sérénité. Nous quittons la piste du “boulevard des Pyrénées” pour prendre la direction des Arres d’Anie, mais vite rejoints par des colonnes de randonneurs espagnols arrivant par le col Pescamou. Après quelques péripéties et acrobaties provoquées par une neige bien gelée, voire de la glace par endroits, nous débouchons enfin sur les Arres d’Anie. Les prévisions avaient pourtant annoncé des températures extrêmement douces, mais nous comprenons vite qu’il n’y aura pas de neige “transfo” pour la descente. Nous prenons alors la décision de choisir la crête d’Añelerra, plus modeste que le Pic d’Anie mais plus sûr ! C’est au col que la majorité du groupe s’arrêtera pour la pause repas, pendant que 3 skieurs iront jusqu’au sommet verglacé de l’Añelarra (2349m).
La première partie de descente ne posera pas de difficultés malgré quelques passages verglacés, et nous remonterons à pied pour basculer dans les ” Arre de Soumcouye”. En naviguant entre les plaques de neige dure et verglacée, nous parvenons sans encombre jusqu’à la piste du boulevard des Pyrénées. Nous retrouvons là toutes sortes de randonneurs, à pied, à raquettes, à ski et même avec des bouées (airboard). Une neige damée de meilleure qualité effacera pendant un instant la joyeuse cohue qui régnait sur la station en ces temps de crise sanitaire…
Même si la journée ne restera pas en mémoire pour la qualité de la descente, nous avons tout de même profité d’une très belle journée dans un paysage toujours aussi spectaculaire, et c’est là le principal. Et que l’on se rassure, ce type de mésaventure est déjà arrivée à une pointure locale du net un certain 1er avril.
Un grand bravo à tous et toutes, Éric
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