Beau temps dès le matin, ce qui contraste avec la journée de dimanche dernier. Pas de problème pour trouver le sentier qui mène à ce très beau vallon de Pouey Trénous, que nous avions déjà emprunté il y a quelque temps pour se rendre au pic de Gaube. Une fois absorbé le raidillon, le vallon s’élargit, s’aplatit et le sentier suit la rive droite du torrent bien assagi ; le décor est de rêve, des pins, des pelouses, mais pas grande présence humaine si ce n’est un berger venu repérer ses chevaux. Le parcours est de tout repos jusqu’aux premiers rochers, mais le sentier est intermittent, les cairns rares, ce qui peut expliquer qu’au lieu de tourner à gauche dans un vallon secondaire, nous continuons tout droit jusqu’à la brèche de Pouey Trénous ; celle-ci ne paye pas de mine vue d’en bas, mais elle est défendue par des rochers croulants, des gravillons un peu traîtres, et surtout une pente qui se redresse à la fin ; nous parvenons à la gravir pour y déjeuner avec vue surprenante sur les pics d’Enfer et d’Aratille. Une fois reposés et restaurés, il nous reste à corriger notre itinéraire pour atteindre le lac de Chabarrou, passage obligé pour le retour, donc gravir en partie le pic de Pouey Trenous, et descendre une des cheminées qui coupent la crète Isardères Chabarrou. Le groupe très appliqué et concentré (voir photos) parvient enfin au lac pour un bon moment de détente bien mérité !
La suite c’est du facile mais long, sur le GR 10 qui va des Oulettes de Gaube au Pont d’Espagne, on croise et rencontre énormément de monde, notamment des jeunes à l’allure décidée lourdement chargés, mais aussi des familles avec de jeunes enfants…la montagne attire beaucoup de monde, au moins sur certains itinéraires.
Le pot à la Raillère juste avant la fermeture ; merci à Nicole pour ses crêpes et à tous pour leur patience et leur endurance dans la bonne humeur.
JMF
et le pic des isardères alors?