Sans doute le changement de jour explique le faible nombre de participants à cette randonnée ; le dénivelé annoncé aussi peut-être. Pourtant cela se fait assez facilement d’autant que la trace avait été faite quelques jours avant en reconnaissance.
Le point de départ est bien connu situé peu avant Gabas, le sentier balisé en jaune est redoutable jusqu’à la clairière que domine l’Aiguille d’Aygueberre : une pente soutenue et des rochers casse-pattes avec un tapis de feuilles mouillées et donc glissantes. Au delà de la clairière il y a des répits qui permettent de souffler un peu. La neige au sol fait son apparition et ne nous quittera plus jusqu’au sommet. Le lac d’Er est en partie gelé et nous mettons les crampons à partir de là même si la neige n’est pas dure, c’est plus confortable. Alternance de montées et de plats, avec la traversée amusante d’une mare glacée jusqu’à la cabane. On vérifie qu’elle est ouverte (la poignée est à l’envers !), elle est très propre avec table et bancs mais sans bois pour y faire du feu. L’itinéraire ensuite est assez simple qui consiste à serpenter autour des barres qui nous séparent de la crête pic d’Aule – pic d’Aulère. A la sortie sur celle-ci le panorama est saisissant, des sommets de la vallée d’Aspe au Jaout, rien ne manque, une vue complète de nos terrains de jeu habituels. Le ciel est un peu voilé, la visibilité très bonne mais un petit vent frais nous fait vite comprendre qu’il vaut mieux aller déjeuner à la cabane. Retour à la cabane pour un déjeuner tout confort avant la descente facilitée par une neige fondante, ce qui n’évite pas quelques glissades plus ou moins maîtrisées dans le sentier du bois.
Le pot amical à Laruns à une heure plus que convenable où nous en profitons pour évoquer déjà des projets pour l’été ! Merci à mes compagnons pour cette belle rando.
Jean marie
Commentaires