La sortie a été annoncée lors de notre Assemblée générale annuelle tenue la veille pour essayer de faire quelque chose malgré les prévisions météo consternantes ; nous sommes quand même sept à croire au miracle ce dimanche matin et disons le tout de suite, il n’y a pas eu de miracle. Au départ à Laruns la pluie est là et, mauvaise surprise, le sentier est encombré d’arbres et de branches qui nous obligent à des acrobaties délicates et pénibles pour rester sur l’itinéraire. Plus haut la neige remplace la pluie, mais c’est une neige humide qui nous trempe très rapidement. Peu à peu la couche de neige devient plus épaisse, la progression devient compliquée même si le décor est désormais féerique dans la forêt enneigée. Après d’éprouvants efforts pour faire la trace dans une neige lourde et collante, nous renonçons à la cote 1200, pas loin de la cabane en dénivelé mais encore éloignés en distance. La couche ne doit pas être loin du mètre, ce que nous n’avons pas vu depuis longtemps à cette altitude.
Pas de chance, alors que nous descendons nous croisons un groupe conséquent qui monte tranquillement dans nos traces, mais il est trop tard pour se raviser et de toute façon nous sommes vraiment trempés de trempés ; dans ces conditions le retour aux voitures est direct, les précipitations ne faiblissant pas ; comme on dit “on aura essayé et pris l’air” (et l’eau !) ; merci à mes compagnons pour leur courage et leur bonne humeur dans l’adversité.
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