5 participants à ce séjour physique que nous connaissions partiellement en ayant fait tous les sommets proposés, mais jamais en itinérant.
J1/ Refuge Pinet.
En laissant une voiture à Marc et une autre à L’ Artigues, nous pensons au retour. Le temps est mitigé et humide et nous mangeons à L’étang Sourd, sous un ciel qui semble se déchirer. 300 m plus haut nous arrivons au refuge où nous sommes accueillis par un jeune tarbais sympathique. Le refuge en lui-même n’a pas changé et est resté dans son jus depuis des dizaines d’années. Pendant le repas, les secours tournent et virent à la recherche d’un blessé, qu’ils trouvent finalement un peut plus haut.
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J2/ Refuge de Vall ferrera.
Départ d’une longue étape en direction de Vall ferrera via Le Montcalm 3077 m, la pique d’Estats 3143 m, le Verdaguer 3129 m, puis descente toute crête en direction du col de Sotllo à 2874 m, puis le long vallon jusqu’au refuge que nous découvrons au dernier moment au détour d’un virage. Pas mal de monde ici, en particulier 5 américaines de Boston nasillardes, qui arrivent à faire plus de bruit que les espagnols eux-mêmes, c’est dire !! Autre épisode au moment de se coucher, Jean-Marie se trouve un espagnol dans sa couchette qu’il s’était soigneusement préparée avec sac à viande et couverture !!! No saber !!! Tranquillo.
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J3/ Refuge de Coma Pedrosa
Le sentier qui chemine à travers plusieurs zones humides, le plat d’Arcalis, le plat de Baiau est magnifique et nous mène au refuge de Baiau situé sur un promontoire qui domine les lacs éponymes. Ce petit refuge qui ressemble aux bivouacs italiens comporte 9 couchages et est accueillant au pied du pic de Médacorba. De là, nous repérons le sentier de la Portella de Baiau, pas facile avec un sol se dérobant presque à chaque pas, mais que l’on atteint quand même non sans mal. On trouve un abri du vent en contrebas et comme il est un peu tôt pour manger, on attaque le point culminant d’Andorre, le pic de Coma Pedrosa 2939 m, où la vue est splendide sur tous les sommets alentours que l’on essaye de nommer. Photo prise en haut par une petite jeune andorrane qui fait ses études à Toulouse. Nous dévalons la pente jusqu’à l’abri précédent et nous nous restaurons. Le refuge n’est plus très loin et nous descendons tranquille jusqu’à celui-ci. On change de standing par rapport aux précédents, bon repas, belle douche, bonne nuit. Un petit groupe de très jeunes sont en stage de pêche et logent là aussi, nous profitons du temps de libre pour aller visiter l’Estany de les truites, et effectivement nous en apercevons quelques-unes.
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J4/ EL Serrat.
Etape de transition, mais finalement la plus longue (près de 19 km), en montagne russe (700m) de dénivelé jusqu’à El Serrat où l’Hôtel Pradet est vraiment très confortable. Petit apéro sur la terrasse, bon repas et bonne nuit dans un vrai lit !!
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J5/ Refuge de l’Etang Fourcat
Après un petit déjeuner de malade, il faut se remettre en route en direction de la France et le pic de Tristagne, par un port non nommé à 2694 m via un beau sentier, en laissant le Port de l’Arbella sur notre droite. La crête est faite prudemment, quelques rafales de vent nous gênent un peu, et nous atteignons le sommet du Pic de Tristaina à 2878 m où nous nous restaurons à l’abri du vent. Nous redescendons toujours prudemment la crête jusqu’au col, et le sentier qui se dessine est chaotique, c’est le moins que l’on puisse dire. Grosse bulle en bas au niveau du torrent. Nous reprenons la route jusqu’au refuge de l’Etang Fourcat, où nous sommes accueillis par le sympathique gardien Guillaume et sa petite famille, dont deux jumelles de 9 mois et l’aînée de 4 ans !!! Gros orage dans la nuit que perso je n’ai pas entendu (peut-être la Grappa pyrénéenne), des campeurs se sont fait bouffer le sac par un renard certainement (sangles déchirées quand même).
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J6/ Retour dans la vallée
Il pleut, et suite à un problème de l’une de nos deux féminines, nous décidons de faire deux groupes pour la dernière étape : j’accompagne Gene et Mylène par la descente classique Etang d’Izourt jusqu’à la centrale de Pradières. Jean Marie et Thierry empruntent le sentier des étangs du Picot, plus long et plus chaotique, afin de récupérer les véhicules qui viendront nous chercher dans la vallée parallèle. Tout le monde se retrouve un peu trempés quand même, et une fois changés, le pot à Vicdessos est vite bu, Thierry regagne la Gironde et le reste de la troupe prend le chemin de Pau.
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Merci à mes compagnons pour ce périple exigeant sur le plan physique et qui ne peut être effectué qu’en excellente condition.
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