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Mont Né de Bareilles 2147m, sommet du Templa 2121m

Pour ce grand week-end Pascal, anticiper la sortie dominicale de 24h était certainement une bonne chose mais la communication météo sur la neige nous a bien dupés car elle était vraiment exagérée et un peu déstabilisante (du 4 sur 5 en risque d’avalanche !). On ne peut pas dire que la croûte résistante au-dessus de 2000 mètres soit bien gênante, même sans doute pour le couloir du Barrassé, grand perdant du jour!

Un quartet pour une partition montagne, une escadrille légère pour monter vers le Mont Né, décidera l’économie de raquettes et DVA mais ne s’affranchira pas des crampons et piolets : las, conviés sans servir une fois de plus…De la sortie du village de Bareilles, habituellement on enchaîne en neige le chemin de Ristou et celui de Sarradaus, mais aujourd’hui point de manteau blanc. Sur ce sentier, on se rappelle quelques moments forts vécus, vieux de 15 ans lorsqu’une illustre randonneuse du club, ayant perdu momentanément le son et l’image, fut ranimée aux « Stoptou » de l’encadrant. Les encadrants ont souvent des ressources méconnues…On avait fait un repli stratégique sur la cabane d’Artigue Longue. Mais pour ce jour de possibles chasses aux œufs dixit WhatsApp Asptt (à surveiller comme les œufs à la coque), point de cabane, notre option choisie est de poursuivre dans le fond de vallée, juste dans l’axe du Pic du Lion, jusqu’au lac de Bareilles ou de Bordères où nous trouvons enfin un peu de neige. Ensuite le groupe tangente le lac pour poursuivre en Est juste un peu au-dessus de la couverture boisée vers le Port de Pierrefite où tout le panorama Est qui nous manquait s’offre à nous et donne de superbes vues sur le luchonnais et les sommets de la Maladeta, la vallée de Bourg-d’Oueil toute proche. On joue déjà à qui reconnaît les sommets et le recours aux aides applicatives remet de l’ordre…Le Port de Pierrefite bien singulier car marqué d’une très belle couronne de cromlechs ne propose pas d’œufs, courageusement, nous poursuivons plus loin notre quête. Il reste 300 mètres de dénivelé sur le profil qui court en Sud Nord du Mont Né et nous nous y engageons ardemment. Au sommet le spectacle ensoleillé de ce belvédère du milieu des Pyrénées incite aussi à profiter de l’endroit pour organiser le casse-croûte. Un peu d’air vif nous en délogera vite. Le retour élégant passe par la continuité sur la crête Nord et le sommet de Templa ou de Cournudère ; on quitte la crête à l’approche du sommet de Peberé. Le groupe descend ensuite un peu à l’arrache les prairies du vallon qui se propose en Est et poursuit un moment dans le ravin avant de sortir sur une trace prometteuse. A gauche ou à droite ? A la vérité, pas de bonnes solutions mais ce sera finalement à gauche pour rejoindre la piste qui traverse en balcon les sapinières de Laprède et de Berne pour nous ramener jusque sous la cabane d’Artigue Longue. Nous retrouverons la voiture seulement après avoir repris les chemins de Sarradaus et Ristou. Un peu laborieux et pas trop élégant ce retour en définitive, vu le nombre de km de piste enregistrés, et toujours bredouilles, sans œufs à se mettre sous la dent : on aurait dû faire mieux mais on a sûrement su éviter le pire, une belle omelette !

On se consolera vite à Arreau, au Londres, où nous avions nos habitudes autrefois. Le serveur, très prévenant et particulièrement adroit, sait nous mettre dans les meilleures dispositions : il nous prépare une table en nous laissant un moment accoudés, scotchés au bar, comme des poules couveuses au-dessus de superbes brioches bien dorées. On tire la langue, tous les sens émoustillés. Ici, je précise pour les esprits chagrins : des yeux, du nez, des papilles. Tout cela s’excite vite de façon irrémédiable, une réaction chimique explosive, la fission nucléaire de l’atome, le noyau qui se fait bombarder par un jet ininterrompu de protons, comment arrêter une telle pulsion gourmande devenue incontrôlable et impérieuse ? Dans un réflexe de survie typiquement féminin, Gene la première a perçu le malaise ambiant des trois malabars qui l’accompagnent. La promesse d’un festin devient vite bien réelle puisque déclenchée et offerte par notre féminine du jour ! Un grand merci vraiment Gene, tu nous a sauvés, on a eu très très chaud, il était moins une, les langues traînaient par terre ! Peu à peu la tension commence à baisser…Une maous tranchasse de brioche à base d’œufs (enfin on les aurait trouvés !) accompagnée de sa confiture vient assouvir nos sens qui exultent pleinement et sceller notre quête pascale de façon tout à fait exceptionnelle !
Avec un tel réconfort, on peut reprendre ses esprits et le second souffle revient vite, on retrouve nos fondamentaux. Déjà on parle de grands sommets pour le futur programme estival qui s’annonce et aussi de proposer pour le week-end prochain, à l’attention de raquetteurs sans raquettes, comme aujourd’hui, un certain Pic Barassé, juste pour corriger l’impair du jour et remettre de l’ordre dans la réalisation du programme…

Un grand merci à mes complices pascals du jour.
Antoine,

les photos de Gene par ici
La trace par là :

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