La sortie prévue en Val d’Aran s’est déplacée en vallée d’Aspe, les prévisions météo annonçant des orages à la mi-journée sur la chaîne centrale et orientale des Pyrénées, la situation paraissant meilleure à l’ouest. Nous sommes donc 5 au départ à Peyranère pour cette classique de remplacement qui tiendra toutes ses promesses : soleil ardent mais tempéré en altitude par un petit vent rafraîchissant. Nous choisissons pour la montée l’itinéraire par le Pas d’Aspe que nous n’avons pas fait depuis quelque temps et qui nous rappelle de nombreux souvenirs…Apparemment ce parcours intéressant semble un peu délaissé si on en juge par le sentier très raviné et le faible nombre de cairns pour nous aider dans l’amas de blocs du torrent ; après quelques hésitations et beaucoup de concentration nous franchissons la dernière cheminée pour pénétrer dans le vallon où le sentier se perd un peu dans les herbes. Nous bifurquons vers la gauche pour rejoindre le sentier bien cairné celui-ci qui va nous conduire somme toute de manière assez confortable jusqu’à la brèche d’Aspe. Devant nous au sud c’est un paysage moins escarpé qui s’offre à nous et nous rejoignons plusieurs groupes d’espagnols partis d’Aisa, pour attaquer les dernières rampes et franchir la petite brèche qui vient de la station de Candanchu. Au sommet il y a du monde mais au bout de quelques minutes nous sommes seuls, au calme sur des banquettes qui font face au Lecherin et plus loin à la Collarada et au massif d’Yp. Tellement bien installés que nous y restons plus d’une heure et demie, largement le temps de déjeuner.
Pour varier les plaisirs nous descendons par la “diagonale” d’Esner (ou Esper sur les cartes espagnoles) un parcours idéal pour les skieurs, varié, agréable, consolidé même par des chaînes récentes, passons par une grotte ombragée et enfin c’est le retour au col de Causiat où se trouve une fontaine bienvenue dans la fournaise à peine atténuée par la forêt qui nous conduit à la colonie de Peyranère. Le pot à Cette Eygun chez l’accueillante “dame de la Paulaner” en terrasse ombragée mais un peu chaude. Merci et bravo à mes compagnons performants et souriants.
JM
les photos de Jean-Marie et Sylvie ici
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