Très grosse affluence pour cette sortie d’automne due à une météo annoncée clémente, et peut-être un dénivelé prévu par le programme assez modéré (800m) ; mais l’encadrant a trouvé un itinéraire évitant les piste de ski de fond de Couraduque ou du Soulor, un peu tristes en cette saison, au départ de Ferrières, itinéraire indiqué sur la carte IGN (et reconnu). Mais le dénivelé est nettement plus élevé, ce qui n’a pas gêné le groupe particulièrement fringuant ce dimanche !
Garés à coté de l’église, nous quittons la route qui conduit au Soulor pour prendre une petite route goudronnée qui mène au quartier du Hougarou, jusqu’à trouver sur la gauche une élégante maison qui est le véritable point de départ de la rando signalée par une pancarte un peu vieillotte. Le sentier s’engouffre dans le sous-bois le long d’un torrent, d’abord rive droite puis gauche, avant de prendre de l’altitude et de serpenter pour atteindre une première clairière ; c’est après qu’il faut être vigilant, car le sentier disparaît un peu sous les fougères et les ronces, et maintenir la direction est, vers le soleil. Terrain humide, il faut essayer de préserver les chaussures !
Malgré ces difficultés et après quelques hésitations, nous sortons de la forêt (à retenir “houssaie” : lieu planté de houx) et le pic de Bazès est bien visible sur notre gauche, et le col de Bazès droit devant ; nous passons à proximité d’une cabane très petite et gagnons le col, où déjà la vue est plus large (sur le Soulor, le Gavizos etc…). Il reste à monter au pic, en empruntant au nord-est un sentier bien marqué mais diablement raide, pour arriver au sommet avant l’heure du déjeuner ; vu notre nombre, nous nous étalons un peu et profitons de la belle vue et d’un relatif confort pour déjeuner et discuter (beaucoup).
Comme souvent, nous cherchons un retour “élégant” et trouvons la descente par le nord au col de Navaillo pour rejoindre notre itinéraire de montée ; malgré les craintes de certains, la crète nord du pic de Bazès est facile, pas aérienne du tout, seulement un peu humide ; nous contournons le pic par l’ouest, faisons un petite pause devant une cabane toute neuve, en bois mais solidement fermée, avant de reprendre l’itinéraire de montée et revenir à notre point de départ.
Il est encore très tôt et nous pensions pouvoir profiter d’un pot bien mérité. Mais cela paraît incroyable, nous ne trouverons pas un seul bistrot ouvert sur la route du retour, ni à Arthez d’Asson, Coarraze, Igon etc…ni même à Nay ! Après une ultime tentative infructueuse à Bizanos et à l’entrée de Pau, nous nous séparons dépités. Il va falloir instaurer un tour de garde dominical parmi les bistrotiers comme les pharmaciens ou les toubibs !
Malgré cela nous avons passé une excellente journée, et j’en remercie mes compagnons très véloces dans une ambiance très chaleureuse.
JM
les photos de Geneviève, Guytou, Jackie, Marie-Laure par ici
le relive de Guytou par là
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