Pic de Couranalas 2566 m
En ce jeudi la parité est respectée 3+3 et nous avons comme objectif le pic Courounalas qui m’interpelle depuis pas mal de temps. Mais bien sur par une vois bis c’est-à-dire par le lac du Hourat, col de Courounalas et ensuite on verra bien car il n’existe aucun topo. La montée depuis le Cambasque est classique, gr 10 jusqu’au Lac bleu d’Ilheou, ensuite nous prenons rive gauche et grimpons vers l’itinéraire du Grand Barbat par Ledormeur, et allons tout droit à la bifurcation. Jusqu’ici, tout va bien c’est tracé et cairné jusqu’au fond du lac du Hourat d’où nous empruntons une vire en diagonale qui nous fait sortir au col de Courounalas. Là, on commence à se gratter le cuir chevelu car il n’y a plus rien. On décide de prendre un peu en écharpe pour contourner le 1 er gendarme et nous attaquons une cheminée qui au fur et a mesure se raidit de plus en plus. Demi-tour car cela devient de l’escalade et nous ne sommes pas équipés. 1er échec. On continue en écharpe et on trouve une deuxième cheminée qui s’avère impraticable 2ème échec et enfin on en trouve assez verticale mais herbeuse qui débouche sur un plateau herbeux. On mange là ? Prêt à accepter l’échec mais têtu quand même et l’oeil aiguisé on aperçoit des cairns de l’autre côté qui nous tendent les bras. Une reco rapide nous conforte dans notre choix, un peu plus haut on voit le cairn sommital. 10 mn et c’est cuit. On surprend juste en dessous du sommet une compagnie de magnifiques lagopèdes qui ne s’envolent même pas certainement surpris par notre intrusion sur leur territoire. La descente jusqu’à la salle à manger se fait prudemment et là enfin on peut se relâcher en savourant les boissons fermentées issues de la vigne ; Il y a même une remise de maillot qui récompense Jean Marie cheville ouvrière de notre voyage dans les dolomites et qui malheureusement n’a pas pu nous accompagner. La sieste est courte car piquante avec cette herbe malgré les tapis, et nous entamons la descente d’une pente herbeuse verticale jusqu’à reprendre un sentier qui nous conduit au col de la haugade à 2378 m panneau qu’un andouille a tagué au feutre. Qu’on se le dise en fond de sac un feutre est indispensable. La crise Covid n’explique pas tout !!!! la connerie s’exporte maintenant dans la montagne.
Merci à mes compagnons qui ont fait preuve d’une opiniâtreté à toute épreuve pour arriver au sommet et d’une prudence extrême lors de la descente.
Pot offert par Jean Marie pour son anniversaire à Pierrefitte chez notre tenancier favori de la vallée super crêpes de Marie et on n’a même pas touché au gâteau de Nicole. Retour tranquillou à Pau. Merci à tous
Les photos de Christian par ici (ceux qui trouvent les lagopèdes ont droit à un carambar !!!)
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