Conçue au départ comme une longue rando raquettes, cela s’est réduit beaucoup du fait de la rareté de la neige. Les 12 pétos du jour ont pu monter ainsi tranquillement en voiture jusqu’à l’Hospice de France et prendre le départ d’une rando un peu raccourcie. La météo annoncée relativement clémente s’avèrera beaucoup plus difficile, avec un vent violent et même une pluie saharienne très déplaisante. Le sentier qui prend la vallée de la Frâche pour ensuite obliquer à gauche et prendre de la hauteur est bien tracé, zigzague agréablement pour atténuer la pente et conduit comme dans un fauteuil jusqu’à la cabane de Roumingau où nous faisons une pause ravitaillement. Il n’y a que quelques rares névés mais le vent jusque là faible devient tempétueux au point de nous faire arriver au sommet presque à plat ventre. La nébulosité nous prive du panorama sur l’Aneto et les sommets voisins : tout est gris jaune et malgré quelques rochers pouvant servir d’abri nous descendons nous réfugier dans la cabane pour déjeuner ; cabane spacieuse et accueillante qui va nous permettre de passer un bon moment convivial et de se consoler de n’avoir pu prolonger la balade sur les crêtes pour faire un retour élégant .La descente se fera selon le même itinéraire pour retrouver nos voitures couvertes par un sable jaune très collant.
Dommage mais on ne pouvait pas faire plus ce jour. Le pot à Luchon où on trouve des bistrots ouverts un dimanche après-midi d’avril, dont celui très sympa qui nous accueille pour déguster les gâteaux et crêpes délicieux (merci beaucoup) et commenter les différentes versions du dénivelé proposées par les instruments techniques détenus dans le groupe .
Merci à toutes et tous très performants et patients dans une situation peu confortable.
JM
les photos de Marie-Laure et Jacky par ici
le relive déjanté de Claire par là
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