C’est parti ce samedi 15 juillet pour nos 8 pétos depuis le parking de Frédançon sous un ciel lumineux et une chaleur lourde ; le sentier évident, bien cairné, passe rive droite puis rive gauche du ruisseau de Péguère devient très rapidement raide jusqu’à la cabane de Titou. Celle-ci malgré son nom familier et sympathique ne paraît pas accueillante aux randonneurs, si on en croit les nombreuses inscriptions dissuasives à leur encontre. Après une pause bienvenue nous continuons notre progression sur une pente toujours raide et un ou plusieurs sentiers peu marqués droit vers le Lustou. Ce n’est qu’au pierrier qui est en dessous que nous obliquons à gauche pour prendre pied sur l’arête un peu au dessus du col de Lustou et se diriger sur la crête aérienne mais relativement facile vers le sommet, si ce n’est que nous sommes copieusement secoués par un vent violent. En haut beau panorama et pour déjeuner nous trouvons heureusement un abri du vent, mais attention à ne pas laisser échapper quelque chose dans la pente ; les casquettes et chapeaux à surveiller…
La descente sous un soleil intermittent et une relative chaleur est effectuée dans un temps record ; il nous reste à prendre les véhicules pour monter jusqu’à l’Hospice du Rioumajou où nous passons la soirée et la nuit : pas facile car sur les 4 kilomètres de piste pour s’y rendre il y a du monde : des randonneurs, des touristes, des ânes et surtout des véhicules qui ont du mal à avancer ou à se croiser…Belle soirée à l’hospice qui a été bien rénové malgré une place limitée et dont l’accueil est agréable.
Dans la nuit il pleut et même il grêle et au petit matin nous sommes dans le brouillard ; c’est avec un peu d’appréhension que nous nous mettons en route, essuyons quelques averses et choisissons l’itinéraire du port de la Madéra réputé plus facile que celui de du port de Cauarère ; le sentier est magnifique, zigzague entre les pins et les massifs de rhododendrons mais quand même un peu long. Malheureusement arrivés au port de Cauarère c’est pour constater que vent souffle fort en rafales et que le ciel est très chargé et la crête du Batoua peu visible. Après un court débat nous choisissons la sécurité et descendons dans le vallon de Cauarère qui est en fait au début un ravin avec une cheminement peu marqué, ce qui n’empêche pas certains d’entre nous de se livrer avec brio à un beau numéro d’équilibristes. Nous terminons notre court séjour assis confortablement aux tables de pique-nique aimablement mises à notre disposition autour du gîte, un peu déçus de n’être pas allés au sommet, mais conscients que le temps ne s’y prêtait pas. Merci à tous pour ce petit séjour dans un cadre si beau.
JM (photos à suivre de Gene et Jacques)
les photos du Lustou
les photos du port de Cauarère
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