Après plusieurs jours de temps médiocre, enfin une belle journée dont entendent bien profiter les 8 pétos du jour. Mais dès le point de départ au bord du lac de Fabrèges, on se rend compte qu’il ne va pas faire très chaud ; ça nous arrange dans la raide montée, dans le bois, caillouteuse à souhait. A la sortie nous sommes surpris par un vent violent et froid, ceux qui s’étaient un peu déshabillés sont contraints de se vêtir de chaud. Le parcours continue en pente plus douce, passe au dessus de la cabane du Lurien sensiblement rénovée, et on apprécie les parties ensoleillées. C’est sur l’une d’entre elles que nous faisons la pause, un peu avant la cabane bancale en bois et tôle que nous visitons en essayant de s’imaginer y passer une nuit. Au delà, première difficulté : un névé gelé sur le sentier, peu avant le lac du Lurien, qui nous oblige à quelques contorsions pour arriver au lac .On remarque que celui-ci est bien plein, d’une limpidité inhabituelle, mais le froid ambiant exclut d’aller s’y tremper. Dès le col du Lurien il nous faut cramponner pour évoluer sur une neige dure dont il convient de se méfier, et on ne quitte les crampons qu’à l’abord de la crête nord toujours aussi délicate à négocier en raison des nombreux cailloux. Enfin nous sommes au sommet, vue somptueuse, notamment sur le massif du Balaïtous encore très enneigé, et nous réussissons à nous abriter un peu pour déjeuner et faire même une petite sieste. La descente est plus facile que prévu, la neige s’étant bien amollie, certains font des glissades, volontaires ou non. C’est sans se presser, dans une atmosphère réchauffée et le retour des teeshirts et shorts, que nous retournons au point de départ, contents de notre ascension effectuée dans des conditions quasi hivernales.
Merci à ce groupe cohérent et solidaire qui n’hésite pas à prendre des initiatives. Le pot à la Caverne servi par une aimable jeune fille.
JM
les photos de Jackie, Marie-Laure et Sylvie ici
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