Après plusieurs séjours exigeants et une météo très incertaine, il n’est pas étonnant que nous ne soyons que trois ce dimanche d’automne au départ. La destination initiale prévue (pic Peyrelue) ayant été écartée pour raisons de météo, nous nous rabattons sur une de nos “roues de secours” habituelles en cas de météo défavorable : le Massibé : une valeur sûre ! Au départ de PAU quelques gouttes de pluie nous font douter de notre choix, mais au Bénou ça va mieux, il y a du bleu malgré quelques nuages et déjà un vent soutenu. On s’aperçoit très vite qu’il a beaucoup plu, c’est trempé et boueux à souhait. Le groupe progresse quand même vite, visite les cabanes de Bordes et de Crambots, ouvertes et propres (félicitations à ceux qui s’en occupent) et poursuit en direction de la crête de la Sède de Pan pour la couper à un col innommé, accéder au plateau et se diriger vers le col de Lansaté, au pied du Massibé, avec une belle vue sur la vallée d’Aspe. On commence à voir du monde : d’abord un groupe de bergers ou d’éleveurs venus récupérer les bêtes et le matériel, et puis des randonneurs (ses) auprès desquels on fait de la pub pour le club ; une idée à creuser, faire la journée portes ouvertes au bord d’un sentier fréquenté, ça pourrait peut être marcher ?
Nous ne sommes pas restés longtemps au sommet beaucoup trop venté, et pour déjeuner nous nous abritons dans les rochers qui sont en dessous et apprécions le Génépi nouveau très réussi ; il est encore très tôt pour rentrer et nous faisons un petit détour par le Rocher d’Aran et la crète de Saubajot (que certains appellent de la Sauvageonne), spectaculaire mais un peu traîtresse, pour retrouver le trajet de montée et enfin notre véhicule.
Le pot à Louvie “Aux copains d’abord” sur leur magnifique terrasse; merci à mes deux compagnons.
JM
les photos de Guytou
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