Le calme étant revenu en montagne après la ruée estivale, nous sommes 6 à partir pour une classique habituellement très fréquentée des Pyrénées centrales : le tour de la Cardinquère, un site magnifique et célèbre avec de nombreux lacs et des sommets accessibles dans un cadre enchanteur. Le temps est beau ce dimanche, mais un peu venté et même frais ; après la mise en jambes du plateau du Cayan, le sentier devient plus raide et caillouteux pour monter aux lacs de l’Embarrat, atteints assez vite pour faire une première pause au soleil. Déjà on aperçoit notre sommet du jour qui se profile au dessus du lac du Pourtet, à gauche des Aiguilles du Pic Arrouy, notre progression est facilitée par un sentier qui fait de nombreux lacets jusqu’au lac du Pourtet ; au delà il n’y a plus de sentier mais l’itinéraire est évident, d’autant qu’il est bien cairné. Après le col de Bassia nous grimpons sur l’arête toujours cairnée avec un peu de neige et un sol légèrement gelé, ce qui ne nous empêche pas d’arriver au sommet juste pour déjeuner et bénéficier d’un panorama magnifique à partir duquel nous pouvons nous rappeler de précédentes randonnées (lacs de Bassia blanc et noir , le Courounalas proche et caché par le pic Arrouy , on voit très bien le Barbat et ses brèches ( Hourat, Barbat, Badescure…). Les grands sommets (Balaïtous , Vignemale …) paraissent proches ; mais il faut descendre, nous avons encore du chemin à faire : lac Nère et longue descente jusqu’au refuge Wallon tout neuf tout beau (selon les goûts…), bien orienté pour buller avec une petite boisson car il faut prendre des forces pour faire la dernière partie du parcours un peu fastidieuse le long du gave du Marcadau et regagner le pont d’Espagne.
Le pot à la Raillère avec les gâteaux de Nicole et Marie Laure ; merci à elles et au groupe pour son endurance et sa bonne humeur.
JM
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