C’est 18 pétos qui partent en route pour le Pourtalet en vue de tout, tout, tout savoir sur la neige. Contrairement à l’an dernier, la route est complètement dégagée, et c’est tous ensemble que nous nous retrouvons attablés autour d’un café aux ventas pour bien commencer la journée.
Eric nous fait entrer dans le vif du sujet au 1er étage au dessus du col. Nous devons sortir nos engins (DVA…) et passer en mode réception : « search » pour les anglophones, « sirch » pour les bilingues approximatifs. Certains découvrent à leur détriment qu’au bout de 2mn le mode « sirch » passe automatiquement en mode « send » (émission), et c’est la cacophonie à bord. On cherche l’intrus. D’autres s’aperçoivent que les piles n’ont pas été changées depuis l’an dernier, que le mode « sirch » a du mal à chercher…et tentent de réveiller la bête en la chauffant entre leurs gants.
Vient le tour du fond de sac d’être analysé à la loupe : où l’on y apprend qu’il ne faut pas forcément investir de grosses sommes pour être bien équipés. Pan aux idées reçues !
Eric nous fait monter d’un étage pour nous conter les différents types d’avalanches que nous pouvons rencontrer lors de nos pérégrinations. Sachant que la plus spectaculaire, la poudreuse, ne risque pas de nous tomber sur la tête dans nos contrées aux amplitudes thermiques importantes.
Nous remontons encore d’un cran pour rejoindre une combe. Une équipe de pelleteurs se propose spontanément pour creuser une belle tranchée aux pieds de notre professeur. En 2 ou 3 coups de pelle, démonstration est faite que le manteau neigeux n’est pas aussi uniforme qu’il n’y paraît en surface. L’exercice dégénère rapidement en bataille de boules de neige, à coups de pelles devenues pour l’occasion battes de baseball. La neige explose dans tous les sens ! Il fallait bien un peu d’exercice pour aiguiser les appétits.
Nous descendons rejoindre un plat herbeux et rocailleux pour nous sustenter, le c… au sec mais pas le gosier : le rouge, le rosé et le moscatel font le tour de table.
Après manger, place à la pratique avec la recherche de DVA enfouis en mode «send ». Différentes technologies de DVA s’affrontent : les pas numériques, les numériques dernière génération, ancienne génération. Sans surprise, c’est le détenteur du DVA dernière technologie qui gagne…dommage qu’il ne vienne pas plus souvent avec nous l’hiver ! Mais dans tous les cas, les DVA ont été retrouvés, avec plus ou moins d’errements. Avec la conscience qu’en vraie situation de stress, les performances auraient été toutes autres.
Le soleil qui a été timide toute la journée commence à faiblir, il est temps de rentrer. Le sentiment du devoir accompli s’empare de nous. C’est vrai que d’une année à l’autre, on oublie et que c’est bien « d’en remettre une couche ». On se le dit chaque année d’ailleurs, même si c’est dur l’idée de devoir affronter le froid immobiles.
La journée s’achève autour d’une cerveza désaltérante, devant un bon feu de cheminée dans le bar à Sancho.
Pour ceux qui n’ont pas pu venir, tout n’est pas perdu : prochaine session Dimanche 9 !
Pour les autres, rdv l’année prochaine, même heure, même endroit !
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