11 juillet Pic de l’Arraing 1674m Pic de Sérau 1721m : photos J1
Comme pour le Tour de France il y a un prologue pour la moitié de l’équipe. Ce qui devait être une promenade de santé s’est transformé en “bavante” par une chaleur étouffante. D’abord une montée directe et rapide sur l’Arraing en négligeant le sentier “pépère” du Tour du Biros, puis ensuite après le déjeuner au Sérau un retour erratique pour avoir manqué au col des Morères le sentier du retour en écharpe ; encore un peu on se retrouvait à Antras ! Finalement, après de nombreux efforts dignes de sangliers, on atterrit à Irazein pas très loin de Balacet, le point de départ. Ouf ! Quel début ! Mais on a emmagasiné de la chaleur qui fera défaut par la suite.
12 juillet Gîte Eylie – Refuge d’Araing : photos J2
Après un excellent diner et un accueil toujours aussi chaleureux au gîte, c’est le véritable départ de Pass’aran ; le temps a radicalement changé pendant la nuit : pluie et brouillard vont nous accompagner pendant toute la journée. Heureusement on est sur le GR 10 donc il “suffit” de suivre les balises. On parvient au refuge sans même avoir vu l’Etang d’Araing pourtant proche. Déjà nous sommes trempés et bien qu’il soit très tôt dans la journée, il n’est pas question d’aller au Crabère qui reste invisible .
13 juillet Refuge d’Araing – refuge Montgarri : photos J3
Au lever, même temps que la veille, plus froid et une pluie persistante. Nous remontons au col d’Araing passé la veille, et pour plus de sécurité descendons à la cabane de Bentaillou pour prendre le sentier transfrontalier balisé tout neuf tout frais qui conduit au port de la Horqueta. On croit rêver mais non ! Ce blanc que l’on voit plus haut c’est bien de la neige, et même une fois passé le col, en Espagne réputée pour sa chaleur, la neige est par endroits épaisse ; on n’y voit rien, merci au GPS car les repères sont rares. Une légère visibilité, un peu moins de froideur et on en profite pour déjeuner dans une ravine abritée au lac de Montoliu. Nous terminons à Montgarri un peu plus secs mais après avoir évité le Maubermé. Mais au refuge il y a de la Paulaner et au repas du poulet costaud grillé et des frites.
14 juillet Refuge Montgarri – refuge Estagnous : photos J4
Il ne pleut plus mais peu ou pas d’éclaircies. Dans ces conditions on zappe le Barlonguère pour prendre le sentier bien tracé qui monte au port de la Gireta puis à celui de Barlonguère. Déjeuner à l’Estany Long avec enfin un peu plus de luminosité, et nous descendons le sentier acrobatique qui mène au lac Redon et remontons la sente raide qui va au refuge des Estagnous ; un petit couplet sur ce refuge : en quelques années cela fait trois ou quatre fois qu’on y va et toujours le même problème : pas de douches chaudes ! alors que les installations sanitaires paraissent neuves ; le gérant au demeurant très sympathique a tenté de nous en donner les raisons qui semblent être “techniques “; mais en compensation nous apprécions la qualité du repas (très bon confit de poule aux lentilles) et de l’accueil.
15 juillet Refuge Estagnous – Maison du Valier : photos J5
Au petit déjeuner une lueur d’espoir : c’est clair en haut du Mont Valier, on va peut-être pouvoir faire un sommet ? Ni une ni deux on s’élance dans la brève montée du pic pour parvenir au sommet (2838m) assez rapidement ; nous sommes juste au dessus des nuages et à la descente, l’éclaircie plus franche et le soleil plus chaud nous permettent de buller à la terrasse du refuge en dégustant force omelettes. Pour la suite on choisit l’itinéraire exigeant par le col de Pécouch suivi de l’interminable descente jusqu’à la maison du Valier, établissement de grand standing qui coche toutes les cases de l’excellence.
16 juillet Maison du Valier – gîte Eylie : photos J6
Le beau temps est enfin présent (pour le dernier jour !).Cette dernière étape est présentée dans les topos comme redoutable car comprenant deux rudes montées – plus de 1500m au total – mais en réalité, sauf un long et fastidieux zigzag dans les fougères étouffantes – c’est assez roulant d’autant qu’il y a un petit vent frais. Nous parvenons au point d’arrivée et de départ de la “Travessa Pass’aran” plus tôt que prévu, ce qui nous laisse du temps pour un dernier apéro et un repas en commun amical avant le retour en voiture.
Bravo et merci à mes compagnons pour leur humour et leur endurance ; une petite pensée pour un trio de jeunes Belges sympas qui nous ont accompagnés, précédés et suivis dans nos déplacements et qui ont eu l’amabilité de nous traiter flatteusement de “machines” !
Photos de Gene, Guytou et Jean-Marie
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