Nous sommes 6 pour un départ très matinal, on s’aperçoit vite qu’il ne fait pas froid mais il faut utiliser un peu la frontale. Au col de Pombie le soleil dore le haut du sommet, le refuge paraît encore un peu endormi. On s’engage résolument vers le col de Suzon, puis la petite arête qui conduit à la première cheminée. En raison du froid des jours précédents et de la neige tombée sur les plus hauts sommets, pour une fois il n’y a pas beaucoup de monde. Cela facilite notre équipement, opération toujours un peu longue en raison du manque de pratique. Les première et deuxième cheminées sont gravies sans problème particulier. Par contre pour la troisième réputée la plus facile, une erreur de parcours, pourtant déjà faite il y a quelques années, nous amène à faire quelques exercices délicats de souplesse avant de revenir sur le sentier du rein de Pombie où on s’aperçoit qu’il reste encore un peu de chemin à faire ! Nous arrivons au sommet à une heure matinale et on va s’installer à la pointe de France pour éviter l’affluence qui est d’ailleurs toute relative. On a connu pire ! Déjeuner au soleil et bien sûr avec un point de vue à couper le souffle et une luminosité automnale.
La descente se fera sans réelle difficulté grace à la corde, solution plus sécurisante et permettant de faire un peu de rappel, si on excepte une hésitation pour trouver la première cheminée ; on aide un tandem de bordelais disposant à l’évidence d’un ficelou un peu court. Le retour à la voiture se fait à un rythme soutenu et nous regagnons la voiture à une heure correcte, ce qui nous permet de déguster la binouze au soleil aux ventas du Pourtalet.
Bravo et merci à tous avec un beau travail d’équipe très solidaire.
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