Départ la veille en voiture pour le village de Salau en Ariège point de départ de l’ascension. Hébergement confortable au gîte communal et dîner sympathique au restaurant Les Myrtilles. Nous voilà donc dans de bonnes conditions au petit matin pour affronter la redoutable montée qui conduit du fond de la vallée du Salat directement au Mont Rouch . Passée la cascade du Léziou nous attaquons le sentier typiquement ariégeois c’est à dire très étroit , raide, à peine marqué et humide du fait de la brume nocturne.On suit la rive gauche du torrent, on franchit quelques ravins et torrents secondaires jusqu’à un plat relatif au Clot de dessus où se trouve une très jolie cabane bien aménagée qui pourrait servir de base pour de futures randonnées?
Le “sentier” continue à l’est pour prendre pied sur la crête frontière qu’on suit à droite jusqu’au sommet du Mont Rouch “France ” ; celui-ci est séparé du Mont Rouch “Espagne”par une brèche et bien sûr nous allons déjeuner sur ce Mont “espagnol” peut-être devrais-je dire “catalan”? En tous cas belle vue malgré quelques nuages inoffensifs : à proximité les lacs qui s’étendent du refuge du Mont Roig jusqu’au Ventolau , plus loins le Certascan , le Montcalm et de l’autre coté l’Aneto! Au goût de certains la sieste fut trop courte puisque sans prendre le temps de la “petite goutte” nous repartons avec un nouveau “meneur” pour essayer de rentrer par le port de Salau , histoire de faire un beau retour élégant .Nous passons sur la crête ouest le vertice du Mont Rouch (signal géodésique), le pic Moustiry et différents sommets secondaires. Mais le temps passe et après quelques acrobaties on décide de couper court et de descendre dans le vallon du Léziou pour retrouver l’itinéraire de montée aussi pénible à la descente qu’à la montée
. Suspens pour savoir si on allait atteindre le dénivelé montant de 2000m et grâce à quelques montées supplémentaires nous voici à l’arrivée à…..2051! Contrat rempli , et après une nouvelle halte aux Myrtilles on prend la route pour rentrer à la maison pas si tard que ça , nos amis escaladeurs du mur du stade de l’Asptt venant tout juste de finir leur séance ; merci à tous pour la “niaque” et singulièrement à Antoine pour avoir pris le commandement dans le retour élégant magnifique .
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