Les prévisions météo de ce dimanche 22 juin ne différaient que par l’heure à laquelle éclateraient les orages ! C’est néanmoins très motivés que nous nous sommes élancés du parking du pont d’Espagne sous un ciel dégagé mais avec une température moite. Jusqu’au lac de Gaube le sentier est confortable, très fréquenté au moins jusqu’à l’hôtellerie du lac mais après cela se complique : d’abord il faut trouver le sentier peu marqué au départ mais surtout très raide jusqu’à l’entrée du vallon de Meya .Nous faisons alors une première pause, nous sommes déjà liquéfiés mais le ciel est toujours clair.
Ensuite la pente se redresse encore dans un chaos de roches et à travers un sentier qui serpente entre les pins qui se sont installés au milieu du chemin ou ont été couchés par les avalanches. Heureusement il y a de l’eau tout le long de l’itinéraire ! Nous faisons une deuxième pause à proximité du lac Meya et des névés résiduels qui sont une source bienvenue de rafraîchissement. Là haut ça commence à bourgeonner mais pas assez pour nous empêcher d’attaquer les 200 derniers mètres qui nous séparent du sommet que nous atteignons après quelques virages dans la pente ; l’accès à la crête nécessite de “mettre un peu les mains”. Au sommet la vue est remarquable sur tout le secteur du Vignemale mais aussi sur le superbe champignon orageux qui nous surplombe de manière menaçante. Nous descendons aussitôt n’ayant pas trop envie de servir de paratonnerre .
Décision prudente mais sans doute prématurée car arrivés au lac de Meya par miracle le champignon se dissout et nous en profitons pour déjeuner et même faire la sieste mais les ronflements entendus ne sont pas ceux de l’orage redouté. Et le temps tiendra ainsi pendant toute la descente pas vraiment dégagé mais pas trop dangereux et ce jusqu’à Cauterets où c’est au bistrot que nous recevrons les premières gouttes de pluie ; merci à tous et singulièrement à Janine pour un gâteau excellent.
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