La canicule annoncée n’a pas découragé les 7 “pétos” au départ de cette sortie du jeudi. Ce sont des abonnés des sorties du jeudi , donc des “costauds” ! Première constatation ce matin à l’entrée de la coume de Balour il fait plutôt frais , on évolue à l’ombre et le chemin a été dévasté par les eaux , très étonnant étant donné le peu de précipitations enregistrées ces derniers temps! Quoiqu’il en soit le sentier reste praticable et même agréable jusqu’aux cabanes (ou ce qu’il en reste?) de la Québotte . Au-delà il y avait autrefois un sentier cairné mais il n’en reste que des bribes faute sans doute de pratiquants ! On passe sous la falaise du Moncouges pour gagner le pied du col de Pambassibé que l’on remonte sur là aussi un vestige de sentier raide. Nous sommes au soleil et il fait désormais chaud. Nous n’allons pas jusqu’au col pour obliquer à droite vers la crête qui mène déjà au pic et les “chevaux sont lachés” , les derniers mètres se transforment en trail soutenu pour nos “pétos” les plus fringants . Nous voici donc au sommet prévu , les 1500m de dénivelé sont passés comme une lettre à la Poste mais il est encore tôt pour déjeuner . Que faire? D’abord boire un coup, mais après? Certains se voient bien attaquer le pic de Ger , d’autres plus réalistes penchent pour la descente.
Finalement c’est l’art du compromis , on descend mais en passant par le col de Clot Arnoux pour remonter déjeuner au pic Aucupat où il n’est pas fréquent de se rendre, bien que la vue y soit superbe du pic de Ger à l’est à celui d’Anie à l’ouest un panorama complet! Après une sieste contrariée par fourmis, mouches et autres bestioles irritantes on descend sur le col Aucupat et ensuite les sources du Caperan( ni de Sesques ni de Tortes on va finir pas se mélanger les crayons avec tous ces caperans!) mais de Ger et on longe le dit caperan en essayant d ‘en deviner les itinéraires d’escalade possibles ( par le nord ça a l’air”coton”). La suite est “facile” à condition de suivre scrupuleusement le sentier qui descend(ou monte dans l’autre sens) le vallon de Ger , balisé bleu et croix rouge et blanche il y a sans doute longtemps ( ces précisions pour encourager certains à s’y rendre et faire vivre un sentier magnifique).On rejoint le GR qui monte à Gourette pour retrouver le point de départ aux Eaux Bonnes sous une chaleur éprouvante. Mais la “binouse” et le pastis landais font des miracles à la terrasse ombragée d’un café rénové en même temps que l’on refait un peu le monde! Bravo et merci à tous
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