Dernière sortie de la saison d’été ; dans le club nous nous sommes rendus maintes fois au Mailh Massibé, mais pas selon cet itinéraire au départ d’Aydius ; c’est le circuit n° 100 proposé par le site web de la commune d’Aydius, qualifié de “très difficile”, d’une durée de 9 heures.
En l’absence de reco les jours précédents, aucune consigne n’a été donnée concernant l’équipement, si bien que parmi nous la situation est très diverse, de la totale (raquettes , crampons et piolet) à rien. Il est vrai qu’on ne sait pas trop ce que l’on va trouver comme neige en haut, il y a un peu d’appréhension.
Au départ de la rando, le parking du fronton dans le coquet village désert d’Aydius, il semble qu’il y ait peu de neige sur les hauteurs, mais cela s’avèrera un peu trompeur ; la montée vers la crête en direction du Pas d’Ilhurté sur un magnifique sentier est agréable, le soleil est chaud, la pente est modérée. C’est à proximité du Pas qu’on trouve les premières traces de neige, gelée, première surprise ! Nous doublons un groupe sympathique de randonneurs qui se rend dans dans une des cabanes du parcours, et une fois sur la longue traversée vers l’est et la cabane de Bésur, il n’y a pas de doute, on a bien les pieds dans la neige, plutôt molle heureusement. La couche ne dépasse pas 10 centimètres, mais il faut compter avec les trous, dangereux pour les chevilles ou les genoux. Le panorama est superbe sur les sommets de la vallée d’Aspe et le massif de la Marrère, des isards se font la course en contrebas. Au-delà de la cabane nous choisissons de monter au Mailh en enroulant par le sud, la direction des opérations est prise par notre président parti pour faire une “directissime”, mais qui sagement se dirige vers la crête pour amener tout le groupe au sommet. Il fait froid, le vent est violent et le soleil désormais timide ; le temps de prendre deux photos nous descendons sur le col de Lansatte avec une extrême prudence…Le vent ne faiblit pas, nous allons déjeuner à la cabane de Bésur, hélas fermée mais offrant un abri précaire aux assauts du vent.
Le soleil est de plus en plus voilé et la sieste impossible, nous prenons rapidement le même chemin qu’à l’aller, en appréciant de retrouver une centaine chaleur à mesure que l’on descend. A Aydius “le service est terminé”, c’est donc au Permayou une fois de plus que l’on se retrouve pour le pot, agrémenté par le panettone de Nicole.
Bravo et merci à tous pour leur vaillance pour une rando pas facile à cette période de l’année.
JM
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