La sortie prévue le dimanche précédent avait été annulée in extremis en raison de la tempête ; ce 29 décembre à quelques jours du Nouvel An, les choses se présentent mieux : pas de vent, une journée ensoleillée, une température plus douce en altitude que dans le fond de la vallée….Certes nous ne sommes que quatre mais très déterminés. Il est désormais licite de monter en voiture un peu plus haut que le hameau des Salars, ce qui est appréciable. Mais comme nous sommes des courageux nous n’irons pas en voiture jusqu’au dernier parking et préférons s’échauffer un peu sur la piste – en très bon état – jusqu’au plateau du Labays. Nous quittons alors la piste pour trouver un sentier agréable qui s’élève en écharpe jusqu’à la coquette cabane du Hourquet, lieu d’une petite pause. On commence à apercevoir un peu de neige seulement dans le vallon encaissé et à l’ombre qui sous le Bergon conduit au col de Cotcharas. Nous retardons le plus possible le moment de chausser les crampons mais c’est inévitable car la neige est dure et la pente raide. Je souligne que c’est la première fois que je vois un groupe de pétos chausser aussi vite et aussi bien les crampons ! Pour un peu nous aurions pu aller au Bergon ! Mais sagement on fera scrupuleusement le programme et même un peu au delà jusqu’à la “Table de Ponce”, histoire de se mettre au soleil un peu en dessous pour profiter de notre déjeuner et du panorama (Sesques et de l’autre coté du Ger jusqu’au Balaitous et même le haut du pic du Midi d’Ossau).
Le retour toujours en crampons jusqu’à presque la cabane, plus direct qu’à l’aller, se fera sur un rythme soutenu pour que dans l’auberge d’Aydius on regarde la Section peiner face à Bordeaux Bègles sans que cela nous empêche de déguster une bibine bien méritée. Belle journée, merci à mes éminents collègues du jour.
Commentaires