29 septembre : nous sommes finalement 7 au départ à la sortie du tunnel de Cotefablo. Le sentier démarre dans les pins pour accéder à la crête et emprunter une piste un peu fastidieuse qui conduit de montées en descentes jusqu’au pic de Pelopin (2005m) où déjà la vue sur le versant sud des Pyrénées – de Sabocos au Mont Perdu et au delà – est superbe. On prolonge allègrement jusqu’au pic de Monchoya (2035m), endroit idéal pour la pause méridienne qui sera longue, agrémentée d’une belle sieste dans l’herbe tendre. Trouvant sans doute le parcours un peu trop simple on descend visiter le village abandonné d’Otal ; l’affaire sera plus compliquée que prévu, un ravin nous obligeant à faire un long détour pendant lequel un d’entre nous a joué au sanglier aragonais. Mais tout le monde se retrouve au village et il n’y plus qu’à remonter et retrouver -après quelques hésitations- l’itinéraire de retour. Bilan : dénivelé prés de 1400m et distance plus de 23 kms , pour un premier jour c’est pas mal ! On aura quand même le temps de déguster à Torla quelques bières et surtout la gastronomie raffinée proposée par notre gîte (l’Atalaya pub gratuite !) avec en premier plat cardons à la crème ! Incroyable ! les photos du 1er jour
30 septembre : C’est le grand jour surtout pour ceux ou celles qui ont pu fantasmer à partir de photos impressionnantes postées sur internet. Départ matinal après un petit déjeuner frugal, direction les fameux clavijas de Carrieta que l’on choisit de gravir plutôt que la Fajeta, plus débonnaire ; ça se passe sans problème avec la corde pour gravir la cheminée redressée qui termine les clavijas. On est désormais sur la célèbre Faja de las Flores, aérienne, vertigineuse, mais somme toute confortable avec bien sûr une vue saisissante sur le canyon d’Ordessa. Parcours remarquable et encore plus quand on quitte le canyon pour se diriger vers le barranco de Cotatuero où on a une vue extraordinaire sur le Taillon, la brèche de Roland, le Cylindre, le Perdu etc…. mais en leur versant sud. Comme la veille on trouve une sympathique pelouse pour déjeuner et faire une longue sieste au soleil, à l’abri du vent. Mais la difficulté du jour nous attend : les clavijas de Cotatuero dans le sens de la descente. Ce sera fait sans problème grâce à l’équipement du site (les clous et le câble) mais aussi le nôtre (les longes et les mousquetons) et il est vrai que si ce passage n’est pas l’épouvantail redouté, il vaut mieux quand même prendre quelques précautions ; après il ne reste plus qu’à descendre dans la forêt jusqu’au parking de la Pradera pour conclure ce mini séjour dans les meilleures conditions. les photos du 2ème jour
Merci à tous pour leur engagement et leur bonne humeur et à Philippe pour notre agréable collaboration.
JM FERT
Beau tandem que ces deux là: Jean-Marie et Philippe. Ils ont tout fait avec réussite pour rassurer et rendre facile les choses plus compliquées et canaliser le sanglier aragonais. Excellent souvenir de ces 2 jours. Merci encore.