Week end à Linza au mois de mai, beau temps assuré
Le slogan est alléchant, mais la réalité est toute autre !!
3 séjours à cet endroit et rien ne change : pluie, vent, brouillard et froid.
Un chat noir est dans le groupe et on ne sait pas de qui il s’agit, l’enquête est en cours !!
Vendredi 1 er mai : Chinebral de gamueta au programme départ du refuge sous la pluie, la seule accalmie est survenue au sommet le temps de prendre un en-cas et descente à donf jusqu’au refuge où on essaye de se sécher en vain car l’humidité suinte de partout, on verra demain. La soirée se déroule dans un chaos indescriptible, un groupe de 30 autochtones a investi les lieux et on connait leur discrétion légendaire mais rien ne peux troubler notre optimisme dopé il est vrai par plusieurs beuvrages de différentes couleurs ; demain sera un autre jour !!!
Je ne peux passer sous silence cette citation un peu définitive mais néanmoins vraie : l’Ibère est rude certes mais l’Ibère est sourd !! (Allez comprendre !!)
Samedi 2 mai : il ne pleut pas mais le ciel est bâché et nous ne verrons de la sierra d’Alano qu’un poster lors du pot à Zuriza. Montée spectaculaire au paso de taxera et après une concertation nous faisons demi-tour on ne voit pas à 10m à cause de la brume ; (de mauvais esprits pensent même que certains ne voient pas plus loin que le bout de leur nez)
Descente dans une raillère et repas pris sous un genre de rocher abri dolmen ou une leçon de plaquage aux jambes est montrée aux novices, et, ensuite promenade au pied de la sierra toujours sans l’apercevoir, descente jusqu’au torrent difficile à traverser (les singes étaient présents mais il manquait la corde pour fabriquer un pont), visite d’une cabane et, pour sauver la face, ascension d’une taupinière sans nom de 1565m. Retour au refuge un peu plus calme que la veille comme la soirée d’ailleurs !
Dimanche 3 Mai : Les affaires sont à peu près sèches mais le ciel ne l’est pas du tout : la pluie démarre en même temps que nous et n’a pas l’air d’entamer une trêve.
Légèrement dégoutés, certains même déclarent vouloir brûler la carte du coin, ne jamais revenir dans cette vallée, etc. etc., nous décidons donc de rentrer en France et de laisser les ibères dans leur jus.
Nous sommes de retour à Pau vers midi ce périple prend fin enfin.
Merci à tous et à toutes pour votre moral et votre patience.
les photos sont de Gene et Jean Baptiste
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