Comme l’a écrit Robert Ollivier, cet itinéraire permet d’éviter les câbles et autres tristes spectacles offerts par la station de Gourette hors saison d’hiver. Mais c’est une rude ascension et le sentier n’est pas facile à trouver et à suivre. Cela n’a pas découragé notre petite équipe matinale ; le point de départ n’est pas difficile à trouver, c’est le même que pour le Gourzy ou l’Arcizette, à savoir le petit parking situé au delà de l’immeuble de l’ancienne Mutuelle des PTT ; il faut continuer sur la variante du GR 10 qui relie les Eaux Bonnes à Gourette jusqu’à une pancarte métallique jaune où il faut bifurquer à droite sur un semblant de sentier un peu cairné qui conduit à un ravin à sec. C’est là qu’il faut être très attentif et trouver le sentier qui démarre discrètement sur l’autre versant, et heureusement qu’après demeurent les restes d’un balisage en rouge, en bleu, et même en jaune, qui permettent de gagner le vallon du Caperan qu’il va falloir gravir jusqu’en haut pour passer à gauche du Caperan. Nous empruntons un sentier pour accéder à la crête, qui est équipé d’une corde et même de points d’ancrage qui doivent être utiles en hiver, et le paysage s’ouvre devant nous : l’Amoulat, les Arcizettes etc…du connu, il ne reste plus qu’à rejoindre l’itinéraire balisé en vert et jaune (un festival de couleurs !) qui vient du col de Ger pour monter au pic où nous arrivons pile pour le déjeuner.
Malgré les prévisions pessimistes de notre météorologue maison, le temps est magnifique, bien dégagé, le vent faiblit, on ne se presse pas pour descendre, mais il le faut quand même en s’efforçant de retrouver le parcours emprunté à la montée ; la chaleur s’intensifie à mesure qu’on descend, jusqu’à devenir pénible sur le GR que l’on trouve plus long qu’à l’aller ! Heureusement la bibine nous attend aux Eaux Bonnes…Merci à mes compagnons
JEAN MARIE
Commentaires