L’équipe habituelle de la semaine est réduite à un duo ce mardi 30 juin qui commence par une succession de mésaventures et de contrariétés :
D’abord dès le départ du village pimpant de Germ sur le GR 10 le brouillard de la nuit a trempé le sentier herbeux et par la même nous jusqu’à la taille.
Ensuite une fois arrivés au soleil une confusion de vallon entre celui de Hourgade et celui de Nère nous oblige à rattraper le sentier en prenant un long et délicat rapaillon qui laissera des traces sur les organismes sans compter l’oubli des lunettes à la pause… Mais une fois ces problèmes réglés l’itinéraire est magnifique à travers les lacs Nère, le petit, le grand, le supérieur…. tous très beaux, très bleus. Il n’y a pas grand monde dans le voisinage, le vallon est sauvage. Le chemin, tantôt sentier bien marqué, tantôt seulement cairné est exigeant et nous sommes obligés à plusieurs reprises de le chercher, voire de revenir en arrière ; il y a quelques névés à négocier, les nuages commencent à se développer… Le temps passe inexorablement et nous arrivons en vue du sommet, le pic Hourgade, au pied de la rampe finale, assez tard et un peu émoussés et dans ces conditions nous nous arrêtons à un lac nommé sur mon topo”lac supérieur”, inexistant sur la carte IGN mais nommé par le GPS le lac des Hermitans, très encaissé et encore en partie recouvert de glace. Le casse croûte est vraiment le bienvenu ! la pause brève.
Le retour sera très long et se terminera sous la pluie et un orage menaçant mais les compteurs de dénivelé et de distance impressionnants expliquent aisément la fatigue ressentie, vite oubliée quand même devant la pinte amicale au “Londres” à Arreau.
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