Il y a plusieurs itinéraires pour gravir ces sommets, le programme prévoyait un départ de Goust mais après consultation du site web de la commune d’Aydius, celui du col de de la Taillandère et du Pas de l’Escala a retenu mon attention (au passage félicitations à la commune d’Aydius qui sur son site propose des itinéraires de randos avec cartes et topos très bien faits, dont un une ascension du Mail Massibé depuis Aydius qui fait envie).
Importante innovation : compte tenu de la fréquentation en hausse, il est désormais obligatoire de se garer à un parking aménagé plus bas que celui assez réduit qui était proposé avant, mais ce n’est pas gênant pour notre rando : seulement 20 minutes sur la piste avant de trouver le sentier, soit un échauffement bienvenu . Nous avons une nouvelle parmi nous, Jacqueline, un peu surprise par le rythme au début mais qui s’est bien adaptée par la suite ; le temps est humide avec un brouillard général jusqu’au col où on commence à entrevoir quelques éclaircies. Il faut alors attaquer la rude montée du pas de l’Escala dont le sentier a été retracé pour éviter les chutes de pierres, et nous parvenons au fameux lac en forme de cœur, encore en partie couvert par la neige, dans une purée peu engageante. Il y a beaucoup de monde autour, dont des jeunes qui ont campé ; sans trop se poser de questions on monte vers le pic en slalomant entre les parties encore enneigées et l’herbe pour sortir sur la crête à proximité du Mardas. Le temps de se tourner vers le Montagnon plus au nord et les premières vraies éclaircies apparaissent : belle vue sur le lac 150 mètres plus bas ; le soleil est chaud quand il sort, on peut déjeuner au sommet, on est pratiquement les seuls et nous y restons une bonne heure et demie.
Pour la descente on s’interroge : par la montée, par la crête sud, le Mardas et le col du Montagnon, voire le vallon du Cotcharras ? Finalement nos éclaireurs bien inspirés et confirmés par notre spécialiste de l’escalade proposent la crête Ouest pour descendre au lac, itinéraire que nous n’avons jamais pris, mais “ça passe” assez facilement si on enroule un peu la crête, on se demande pourquoi les topos ne donnent pas cet itinéraire plus direct que la “voie normale “.
Ensuite il suffit de reprendre le tracé de montée jusqu’au parking sans problème mais avec un temps très moyen. Le pot à la terrasse du gîte d’Aydius très agréable mais hélas sans les crêpes…
Commentaires