Au rdv, ce matin du 3 novembre, on est 3 : le roi, le président et la trésorière qui commence à tousser. La pluie a donné toute la nuit… A 2 on peut être un couple ou pas ça dépend, en tous cas on est une paire ; à 3 on est un groupe, le sort en est jeté, on part forcément. Autant le dire tout de suite, ceux qui sont restés au lit (et ils doivent être nombreux !) ont eu RAISON car ni la pluie, ni le brouillard, ni même le froid ne nous ont épargnés et on n’a pas de photos présentables du paysage… Stratège, Daniel sait que l’on part souvent trop tôt et cherche à jouer la montre. Il stoppe l’auto à Argeles Gazost où nous tournons 2 fois pour trouver un lieu accueillant permettant de boire un café…
Vers 9h15, nous sommes enfin sur le point de démarrer cette rando, mais il pleut et au fur et à mesure qu’on avance Christiane tousse de plus en plus. Après la cabane de la Curadère les quintes empirent. Au Pouy Droumide, Daniel tousse aussi. En arrivant à la cabane d’Aurios, c’est la cacophonie et je renifle. Mais le rosé est là et sert pour soigner dans l’attente inespérée de l’éclaircie qui permettra de conclure au sommet.
La bouteille siphonnée, après le repas, il est 12h30, les toux se sont arrêtées mais menacent de recommencer si on progresse vers le sommet ; c’est comme qui dirait ce qu’on appellerait « la pression psychologique ». Il faut bien repartir vers l’aval. A peine 15h, la voiture arrive et le Cabaliros qui reste toujours dans la purée.
Qu’à cela ne tienne, nous reviendrons pour une traversée Cauterets-Siriex, car cette reconnaissance dans le brouillard, à défaut d’être porteuse de notes panoramiques très précises, laisse comme un goût d’inachevé sauf pour l’excellent rosé de la cave de Daniel.
Christiane, pourquoi tu tousses plus ?
Antoine
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