Malgré le gros de la troupe parti dans les montagnes catalanes, nous étions 9 randonneurs sur le parking de l’ASPTT : 7 filles pour 2 gars, on a fait mieux dans la mixité ! Le soleil était au rendez-vous, et Gene avait bien l’intention de profiter de lui après en avoir été sevrée le dimanche d’avant (cf conditions hivernales de la rando du Taillon du 2/09/12). Depuis le parking du Courbet, le sentier qui mène au lac d’Ilhéou déroule, affichant le Monnet et le Soum de Grum d’entrée de jeu. C’est toujours un plaisir de retrouver des sommets déjà conquis, plaisir accentué par la vision sous un autre angle de « là où nous étions ». Pas le temps de s’appesantir sur les embruns de la cascade d’Ilhéou, il y a de la route ! Une halte alimentaire au pied du lac et du refuge d’Ilhéou permet de faire l’état des lieux de la forme du groupe. Trois d’entre nous préfèrent profiter du soleil et aller calmement jusqu’au col d’Ilhéou. Les six autres reprennent le sentier. Sur leur droite se dresse maintenant le Soum de Grum. Françoise suggère de ne pas l’attaquer de biais (par le col et la crête de Mourtara), mais de front, c’est tellement plus excitant. Michel, avec une grande ténacité, fera le même parcours à son rythme, avec Daniel pour ange gardien. C’est maintenant les filles qui mènent, Jeanine au charbon, Françoise à la barre (“tout droit“), Gene et Carole dans le wagon. Le petit train arrive à quai sans surchauffe, et voilà 4 filles dans le vent ! Des insectes volants non identifiés (IVNI) les agacent, le Soum sert de latrines à biquettes ! Arrivent Daniel et Michel, sous les claps claps des filles. Comme par magie, les insectes disparaissent. Un des effets encore méconnus des phéromones masculines? Allez savoir !…De quelque côté qu’on se tourne la vue est remarquable, et Michel met une légende sous les sommets, dont certains nous avaient échappé (oups : Vignemale, Gabizos, plutôt des pointures…). Le ciel bleu ne pâlit pas et de temps en temps quelques vautours solitaires viennent le distraire. Ne manque que le drapeau béarnais…Retour élégant sur la station du Lis, en suivant les tuyaux dans les traces de Daniel Labat (cf rando Monné du 25/09/11). Nous retrouvons Claire Odette et Pierrette, nos 3 guillerettes, à la table d’orientation du Lis comme convenu. Elles nous racontent avec empressement leur journée, où elles se sont fait bousculer au col d’Ilhéou par des chevaux. Odette a retrouvé son homme, Pierrette enchantée de sa balade le répète à l’envi. C’est dans une ambiance détendue et propice aux bavardages que nous descendons les lacets de la station du Lis de Cauterets, jusqu’au détour d’un virage où des cris sinistres nous arrêtent. Une meute de vautours se dispute une carcasse de vache déposée sur la piste. C’est l’occasion pour Françoise de nous enjoindre encore de tracer “tout droit” pour éviter les rapaces. Au parking, les corps sont repus et les cœurs contents.
Gene
Le reportage en images ici. Merci à Françoise, Claire et Gene pour les photos.
Commentaires