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Petit Astazous 3015m & Grand Astazous 3071m

Ce matin, Jean-Marie, qui a proposé la sortie, n’est pas disponible et c’est presque un sacrilège que de partir sans lui pour une telle course. Mais il nous a bien challengé sur le passage des « rochers blancs » : pas trop sur les risques du caractère UPL (un peu long) de la rando et aussi du sempiternel retour élégant. Un trio de ses disciples se retrouve donc puisque Philippe et Jacques m’accompagnent et après quelques interrogations bien compréhensibles (notre boussole principale absente…), il ne sera plus question de déroger au programme.

Un peu d’histoire ASPTT Montagne : des « rochers blancs », je me souviens surtout de cette journée du 8 août 2008 pendant laquelle trois cordées de l’ASPTT s’engagent sur l’Arête N-O du Petit Astazous. La cordée de tête Lionel et Michel ouvre la voie, suivent Eric, Jean-Marie et xxx, Pascal et moi formions la dernière cordée (il m’en manque une ou un, on était 7, sans doute Eric ou Jean-Marie sauront compléter). En dehors du spectacle sur la vallée et de l’euphorie de la grimpe, je me souviens surtout d’un mal de pieds terrible dû à des chaussons trop justes.  S’il me reste peu de choses du passage des « rochers blancs », j’avais été très impressionné au retour, dans la descente, par le verrou que constituait la vire sous le col des Astazous. Le retour tardif, la journée phénoménale, le triomphe collectif, il y a plus de onze ans.

Mais ces quelques bribes d’images, unique expérience de l’itinéraire de notre trio, contribueront aussi à valider notre sortie au col des Astazous un peu après 12h. Ensuite le terrain sera plus familier mais très consistant, comme ce fameux autre jour où nous sortîmes à 4 du couloir Swan. Aujourd’hui le même menu corsé sera sans neige : Petit Astazous, déjeuner, col Swan, Grand Astazous, col Swan, descente vers Tuquerouye, refuge, descente au minima dans le cirque d’Estaubé, Hourquette d’Allans, Espuguette, Pailla, Gavarnie, Ouf, en comptant une bonne dizaine d’heures d’efforts pour la totalité de la journée.

Mais revenons à la matinée : du parking intérieur Gavarnie (privé ou pas privé et où il vaut mieux montrer patte blanche car le gardiennage paraît d’une extrême vigilance), nous partons vers le cirque et prenons à gauche pour la montée bien connue au refuge du Pailla. Sur le plateau de Pailla, nous coupons à travers bois sans oublier de prendre un maximum de hauteur afin de rattraper notre sentier. Dès lors, des marques jaunes ou jaunes et rouges conduisent le cheminement. Plus loin vers la côte 2050, nous traversons un ensemble rocheux un peu abrupt mais sans difficultés qui dure quelques centaines de mètres. Sur la carte cette bande de roche d’environs 200m de large, qui descend depuis le haut de la montagne et s’arrête seulement à l’aplomb de l’hôtellerie du cirque, porte le nom « les rochers blancs ». Le sentier poursuit toujours plein sud et se divise. Sur la gauche, nous avons le petit col caractéristique que les escaladeurs de la voie N-O du Petit Astazous  connaissent bien. Aujourd’hui, pour nous, ce sera tout droit, plein sud en passant plusieurs barres rocheuses : un peu de gaz mais pas de difficultés. Trois paires d’yeux scrutent le moindre cairn et chaque trouvaille se valide presque instantanément. Une zone d’éboulis se présente et je reconnais à gauche la « canaule » d’accès au col et la roche très foncée, presque noire, qui porte la fameuse vire. Il faut sortir de la « canaule » sur la droite pour trouver la vire. Une heureuse hésitation nous empêchera de valider ce petit cairn, bien mal élevé, qui nous aurait induits en erreur… Une trentaine de mètres plus haut nous hésitons moins et trouvons la vire. On en sort à gauche mais dans un ensemble de dalles rocheuses pentues et chargées de cailloux. Perplexité, un peu d’abordage de Jacques et les cairns valident enfin.

On perd, on trouve, on perd les cairns mais l’altimètre valide et surtout on visualise la sortie vers le col. En fait nous sommes dans l’erreur, trop à droite et ce que nous visualisons ce sont les deux échancrures des couloirs qui séparent deux ensembles de rognons sous le Marboré. Par chance Philippe insiste pour que nous sortions sur celui de gauche. Une fois atteint ce pseudo col, on visualise les sommets et le col des Astazous. Il faut contourner encore sur notre gauche et redescendre sur une cinquantaine de mètres pour rejoindre sans difficultés le col. Désormais nous sommes en terrain conquis et la crête des Astazous s’enchaîne jusqu’au sommet du « Petit » sans difficultés. L’option du retour, certainement plus rapide, sur nos pas sera écartée même si Philippe grimace un peu (cause première depuis le retour de vacances).

En dehors du beau temps et du spectacle continuel qu’a proposé cette sortie sur le cirque de Gavarnie et tous ses alentours, je garde surtout l’image de la vue dominante sur le Pic Rouge du Pailla depuis le Grand Astazous. Très spectaculaire et ce sommet mérite surement un détour. Pour d’autres aventures, j’ai noté également (suite discussion avec 2 randonneurs) que du col des Astazous, on peut rejoindre le sommet du Marboré… Il en resterait encore à faire.

Un grand merci à mes partenaires du jour.

Antoine.

Les photos de Philippe

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