Horaire corrigé plus matinal malgré la proximité relative de cette sortie : il s’agit de faire face à l’opposition conjuguée de la canicule prévue et du timing électoral. Mais ces efforts démesurés semblent vains : d’un côté, un soleil intraitable et constant de l’autre un taux d’abstention « énormissime » : pas de bulletins blancs, pas d’opposants mais environs 90% d’absents parmi les adhérents inscrits et tagués ASPTT !!! Qu’à cela ne tienne, 8 électeurs (trices) ce seront déplacé(e)s et feront l’histoire de ce jour de Montagne. Pour la parité, les filles prennent encore une fois les plus nombreux sièges et devraient pouvoir constituer un groupe autonome… Gare !
Partis peu avant 8h depuis la piste, quelques centaines de mètres après ce qui fut jadis le village de Listo en amont de Louvie-Soubiron, la lecture du chemin restera un épais mystère à base de fougères, mystère bien éclairci un peu plus tard avec une vue d’ensemble, l’encadrant du jour ayant trop anticipé sa sortie de piste et donc se trouvant égaré dans le décor. Depuis les fougères, viennent à nous toutes sortes d’insectes assoiffés de nos épidermes charnus, au point pour certains, de s’y trouver écrasés par le plat leste d’une main. Le groupe « En Montagne » du jour, majorité féminine, constitué en assemblée législative ne fera pas l’économie de gravir le becquet du Pic de Listo qui donne une vue extraordinaire sur Laruns ou l’arête des Couchets au pic du Ger et bien d’autres sommets ou particularités, dont l’inévitable Caperan de Sesques et non pas de Tortes malheureusement encore invisible aujourd’hui.
Sous la « Gangue de la Baraille », une piste salvatrice et ombragée évite un second piège à fougères donc à insectes piquants et nous amène au col des Agnoures. Aux cabanes de Niouères cernées par 3 4X4, l’activité pastorale bat son plein et le troupeau bien présent manœuvre, s’entend et se voit. Un petit répit pour le groupe, puis un assaut tranquille sur la crête du Pic de Coos. Sommet débonnaire, peu marqué mais remarquable par tous les panoramas offerts. Le transfert vers le Tousseau s’avérera sauvage et malaisé dans cette herbe haute piégée par quelques trous. Au Tousseau, l’heure du repas se décrète vers 11h30 !
Repas, légère sieste quand même, puis descente par la crête de Guttères ou un semblant d’air heureux ne nous quitte pas encore. Mais au niveau des granges du Port d’Aste, il y a 2 solutions, la descente directe, rapide, sauvage, brutale suivant l’itinéraire de transhumance pour Aste ou le chemin de pays marqué rouge-jaune. Cette dernière solution finalement adoptée entraîne le groupe dans un balcon étouffant sans pente, qui n’en finit pas de se prolonger au-dessus de la grande combe du Lamay et ce n’est que juste en dessous des granges du Dès que nous croiserons une piste salutaire car bien orientée vers Aste. Le soleil tape au plus fort lorsqu’à 15h nous retrouvons la voiture abandonnée en gage ce matin. Ouf.
Vainqueurs de cette canicule, transferts automobiles effectués, pot pris à Louvie-Juzon, chacun s’empressera alors d’accomplir le second objectif sérieux du jour, le civisme requis suivant l’appel de ce 18 juin.
Un grand merci d’abord aux participantes et aussi aux plus rares participants.
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