En ce jeudi gris en plaine et pas trop beau en altitude malgré les certitudes des savants de la météo, je me retrouve avec 4 féminines et durant toute la montée j’ai beaucoup écouté et appris beaucoup de choses sur la condition féminine, mais ceci jusqu’à la toue de Castérie car après c’est simple : 700 m tout droit dans le vallon de Las Clothes, jusqu’à la brèche de las NEOUS, ensuite à droite toute, juste en dessous de la crête jusqu’au sommet. Inutile de dire que les discutions ont disparu d’elles-mêmes au fur à mesure de la montée. Montée exécutée en compagnie de deux dacquois qui eux se dirigent vers le pic Soulano que j’ai dans un coin de ma tête. Cheminement simple pour peu qu’il n’y ait pas d’électron libre dans le groupe. Arrivée à 12h00 pétantes au sommet, vin de noix de Maryse, Bordeaux, repas mais pas sieste car il fait froid et de gros nuages noirs affluent côté espagnol. Ce sommet est un superbe belvédère du Gavizo cristail, Crête du Diable, Soulano, arête de Costerillou ou bien sur Balaïtous et son glacier ou ce qu’il en reste. On est aux premières loges pour étudier tout ça. Descente prudente et petite pause en bas de Castérie au bord du torrent. De là, on reprend la longue descente jusqu’au parking mais la pluie arrive et l’orage gronde. Juste le temps d’une Pietra au bar du lac du tech accompagnée d’une énorme assiette de crêpes savoureuses de Marie.
Nous traversons sur le plaa d’Aste un honteux camping qui dénature complètement le site et direction PAU.
Merci à mes « compagnes du jour » pour leur présence à cette sortie facile, pour leur tchatche et leur bonne humeur.
cc
les photos de Christian par ici
Commentaires