Dans la presse sportive lorsqu’une équipe de foot ou autre sport collectif gagne un peu contre le cours du jeu et de manière inattendue on dit qu’elle “a réussi un hold-up”. C’est un peu ce qui s’est passé ce jeudi 3 juillet pour notre petite équipe qui s’est lancée dans l’ascension du Pic du Midi d’Arrens ! La météo n’était pas bonne, de nombreux orages étaient annoncés, le créneau était très étroit. On peut dire que nous avons eu beaucoup de chance car nous avons réussi à gravir le Pic et à redescendre sans se mouiller autre chose que les pieds et la chemise ; même au sommet nous avons bénéficié de très larges éclaircies qui nous ont permis d’apprécier le point de vue incomparable sur le massif du Balaitous, le Gabizos, le Grand Barbat etc….On a entendu les premiers coups de tonnerre quand nous étions au bar à Arras.
De plus nous avons beaucoup aimé cette ascension variée, très raide au départ jusqu’à la cabane de Mauvési sur un sentier bien tracé ; au delà les choses se compliquent : pour éviter un ravin creusé par le ruisseau d’Ourey, le sentier serpente en se cachant dans de hautes herbes mais en faisant attention on peut en retrouver le fil : il faut garder le cap en visant le Pic Mousqués à gauche du col de las Capulas et un peu en-dessous de la cabane obliquer vers le Nord-Est et le piton du Monné sur un sentier qui est chiche en virages. Une fois passé ce piton nous nous sommes dirigés vers le Pic Arrouy (qui est ferrugineux) à contourner par la base Ouest. Après l’affaire est dans le sac, il s’agit de remonter le couloir herbeux entre les deux pics jusqu’au petit col et terminer par 2m50 d’escalade agréable bien fournie en prises pour accéder à ce magnifique belvédère.
Toujours prudents nous avons préféré aller déjeuner à la cabane déjà citée qui dispose à l’extérieur d’une table en pierre et de sièges bien sympathiques.
La descente se fera sans problème malgré quelques bancs de brume ; bravo et merci à tous pour leur détermination et particulièrement à Daniel pour son punch (liquide et autre) et à Janine pour le gâteau.
Commentaires