“Nous sommes six à ne pas avoir été dissuadés par la météo et nous envisageons dès le départ un plan B. Rendez-vous à Gabas : même s’il ne pleut pas, la montagne est complètement bouchée. Deuxième étape, le col du Pourtalet où les coins de ciel bleu sont rares : nous décidons de descendre plus au Sud et nous envisageons de refaire la Punta de la Cochata. A la sortie du tunnel d’Escarra, le ciel est bleu.
Départ au dessus du tunnel par le sentier qui monte vers le Pacino. Montée à l’ombre, le cheminement est marqué par les récentes pluies , plus haut, il faut se frayer le passage dans la végétation envahissante. Le passage d’une ravine sur un terrain sableux et humide se solde par une petite chute et quelques égratignures. La montée se poursuit dans un environnement de plus en plus fleuri avec une abondance de Saxifrages des Pyrénées sur les falaises qui dominent le sentier.
Une petite pause au barrage avant d’attaquer la montée vers la Punta. Le vent s’intensifie et nous apporte les “embruns” des nuages qui s’accumulent au Nord. La montée est de plus en raide et les passages dans les couloirs sont des abris appréciables. Le sommet est atteint rapidement et facilement, le vent se calme un peu pour nous permettre d’apprécier la vue limitée par les nuages qui accrochent les sommets. Nous redescendons pour trouver un coin à l’abri du vent près du col. Le déjeuner a failli être troublé par quelques gouttes mais c’est surtout la fraicheur qui écourte la sieste.
Retour direct sur le parking d’Escarrilla à travers les églantiers en fleur, les campanules et même un seul iris.
Un petit circuit sympathique de 830 m de dénivelé apprécié par Marie Claude qui faisait sa rentrée. Au retour, la pluie à partir de Formigal, nous a conforté dans notre choix. Les pics de Lavigne, de Chérue et de Saoubiste seront à reprogrammer.”
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