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Séjour au Refuge de Bachimana du au 13 au 19 juillet

 

J1 PICO DERO SARRATO 2815m

Parmi nous, certains avaient une dent pour ce Serrato depuis qu’un jour d’avril 2013 des conditions d’hiver avaient milité pour le renoncement au col de Xuans. Aujourd’hui, au col de Xuans, à voir ce qu’il nous reste à faire dans une arête rocheuse peu difficile mais bien encombrée d’aléas, la décision prise ce jour-là ne souffre d’aucune discussion…

Ce matin, 14 depuis Les bains de Panticosa par la normale que l’on prend devant le refuge « Casa de Piedra ». Un bon chemin certes, mais méfiance, bien de montagne, avec des blocs à gogo, une cascade, un pont, une clairière. Il remonte le « Rio Calderes » pour livrer après des Z rapprochés comme derniers spasmes, l’imposant refuge de Bachimana ; mais les sensations sont bien différentes des conditions d’hiver. En un peu plus de 2 heures, au milieu de différents groupes qui se mêlent et quelques fois nous rajeunissent quelque peu, nous y arrivons. La halte s’effectue à gauche de l’immense terrasse, précisément sur le rocher qui forme une marche naturelle, ce sera le camp de base de tous nos retours. Maître des lieux, le chevelu « Pépé » (coupe à la Oswaldo Piazza pour ceux qui ont des références dans le foot) est comme toujours très accommodant : il ne rechigne pas à nous donner nos 2 dortoirs et avant le repas-soleil pris au sac, nous prenons aussi nos aises : bientôt, les sacs s’allègent de quelques fondamentaux (rouge, rosé, cake) pour l’après-midi. Pour la suite, nous devrons trouver notre itinéraire sur le contrefort de « Foberuela » avec des enchaînements de cairns pas forcément bien clairs. Cependant les lacs de Cuangua et de Xuans sont des repères qui facilitent la tâche. Après un joli mur et un premier névé qui donne le ton des conditions (Aie, Aie, Aie, j’ai mal aux crampons négligés et laissés dans l’auto ce matin!), la rencontre d’un groupe à la descente valide notre progression.

Dans la prairie qui précède l’Ibon de Xuans, notre horloge se met à l’heure du tour de France et un groupetto n’ira pas plus loin sous peine d’arriver hors délais ; 8 échappés veulent pousser l’aventure au moins jusqu’au col de Xuans qui sera atteint en quelques passages laborieux de blocs et névés.

Pour le sommet, le bon chiffre sera 5 et un Quatuor osera même l’élégance du retour par le cirque de Gramatuero (ce retour échappant au contrôle de votre narrateur, vous saurez seulement, qu’il fut certes élégant mais aussi quelque peu exigeant et tardif puisque au final, l’arrivée s’effectuera près de 2h après le groupetto, le monde à l’envers !).

Pour l’heure, le Quintet fort de toutes les certitudes, file sur l’arête à l’assaut d’un antécime récalcitrant qui aurait pu être évité par un cheminement mal défini côté Est. Les enchaînements de gros blocs pénalisent l’avancée. Quelques contournements, une dernière petite brèche et le sommet. Magnifiques panoramas à 360° desquels les photos ou cartes diront tout.

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J2 FORQUETTA BACHIMANA 2780m, PICO DE MERCADAU 2675m

L’entame de notre séjour bien que réussie hier, a des suites inattendues :

Du coup, la direction de course n’envisage le départ que vers 8h30. Objectif le Pic de la Fache. Primero, contourner l’Ibon Alto de Bachimana en Ouest et non pas en Est comme le retour de la veille, secundo se porter sur l’itinéraire du port du Mercadau, tercero depuis l’Ibon Baxo dero Pezico, rejoindre la Forqueta Bachimana.

Le sentier qui contourne en Ouest le lac, bien tracé, évolue au gré des contraintes de barres qui se jettent dans le lac et les accidents de terrain peu homogènes génèrent du dénivelé positif et négatif qui s’annulent ! Pour la liaison avec la partie Mercadau, on coupe, par un gué conséquent, le vallon très enneigé du collado del infierno. Le groupe abandonne ce chemin du Mercadau, plus varié et agréable que le précédent, au niveau des lacs de Pezico.  En face Sud, puis Nord, les crampons sont nécessaires pour traverser les névés en pente qui se jettent dans les lacs. Depuis les 2 lacs supérieurs de Pezico, la Forquetta offre une pente sévère en neige. Recommandation est faite de constituer un groupetto qui s’arrête dès maintenant. S’ensuivront Quintet puis Quatuor pour finaliser sur la seule Forquetta. L’expertise de l’accès au bas de Fache indique de passer en balcon dès le col, par contre ce qu’il reste d’arête paraît suffisamment conséquent pour ne pas s’y risquer dans le timing du jour. Dommage, belles conditions ! Ce n’est qu’en se promettant d’y revenir que nous renonçons.

La reprise du chemin du Mercadau réveille le côté offensif du peloton reconstitué qui investit le col. Et c’est encore un Quintet qui s’offre la dernière échappée dans la foulée, le sommet du Pico del  Mercadau ou Muga Nord.

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J3 PICOS DEL INFIERNO 3079m 3083m 3075m

Les Pics d’enfer, c’est comme l’enfer du nord, une route pavée d’embûches. Notre étape passe par les lacs d’Arnales que nous rejoignons en reprenant le chemin d’arrivée et en le quittant un peu avant le premier virage par une sente récemment réécrite. L’herbe y est bien grasse et nous comprenons bien qu’un berger d’HASPARREN vienne y faire paître un troupeau. Malgré l’attaque concertée des mouches, Gisèle va mener une expertise rigoureuse des lieux qui permettra d’établir une cartographie précise des meilleurs endroits de pâtures.

Malheureusement, il est impossible de maintenir l’altitude et nous perdons 100m de dénivelé pour rejoindre l’itinéraire du col de Pondiellos. Après 1h30 de chemin délicat, certains dirons que nous n’avons rien fait et même régressé car le dénivelé affiché est négatif. Nous sommes désormais onze et ce, même si la coupe du monde de foot s’est achevée avant hier.

Le chemin absorbe une forte pente encore dans l’ombre car proche des barres, revient en faux plat dans des blocs plutôt consistants et passe par le névé qui permettra de finaliser au col de Pondiellos. Crampons et cordes. Deux cordées faciles jusqu’au col, ambiance de grand course alpine en neige…

Nous sommes 6 à avoir une ou plusieurs expériences de l’itinéraire mais pour Jean-Marie et Christian, elle est plus récente, ils manoeuvrent la montée. Pour rejoindre le mur de la face sud du triptyque infernal, il faut traverser un pierrier très sensible voire mouvant et qui donne déjà des sueurs avec un gros bloc agité. Pas au bout de nos peines, sous le pic d’Arnales, la progression s’effectue sur un névé qui offre une pente progressive qui évolue rapidement d’anodine à raide.

Recramponner, mettre le casque, les gants, du long. Bâtons, piolets, prévoir de les ranger dès l’entame du mur et éviter l’embouteillage du début tout en restant proches. Des traces confortables, mais l’entame du mur en surprend quand même certains. Peloton à peu près compact dans la montée sous haute surveillance… La progression suit à peu près le côté gauche d’un couloir encore enneigé et sort à un col, sous le sommet Est. On abandonne la charge pour ce sommet  qui propose un meilleur cheminement. Retour et rapidement le second sommet, proche mais pas central, est atteint avec facilité ; bons endroit et timing pour le repas.

Il est 14h15 lorsque nous repartons. Nous avons choisi de ne pas nous encorder pour la traversée qui mène au sommet Ouest. Si l’arête est facile, il ne vaut mieux pas y tricoter des jambes. Le plus stressant sera la suite avec une descente déchiquetée, constamment incertaine. Dantesque et pour certains d’entre nous, un peu trop hardie. Quelques errements et tâtonnements à peu près correctement orchestrés, on passe sur la limite de la dalle grise plutôt glissante au caillou marron plutôt accueillant pour sortir trois cent mètres en contrebas sur une fausse brèche. D’un coup de pédale, Christian qui a encore de bonnes jambes, monte au vent et assure un relais efficace en prenant l’initiative d’écrire la suite dans la neige, il faut cramponner. Dans un ultime contournement, avec Alain, nous sommes à la parade de la désescalade des uns après les autres. Cinquante mètres de sueurs pour reprendre sur le névé, une suite confortable. Sortis ! Ouf !

On range les crampons pour de bon (montés au front à 3 reprises pour la course du jour). El Collado Del Infierno est rejoint et plus bas, enfin, la pause à la première eau. J’en connais qui bouffaient des pains de neige depuis un moment ! Pour retrouver le chemin du Mercadau, il sera impossible d’exploiter la belle trace rive gauche car nous ne pouvons traverser. Moins pratique mais bien exploitable, la progression rive droite nous amène au guet que nous n’aurons donc pas à traverser. La suite et dernière demi-heure est une redite de l’étape de la veille.

par ici pour les photos

 

J4 PUNTA DERO PUERTO 2723m, PUNTA BAZIAS 2758m

En ce 4 ème jour nous avons l’apport de renforts. Viviane et Françis retrouvés dès la veille au soir, au refuge à notre arrivée tardive, se joignent à nous pour une étape de transition dans le Rincon de Brazatto par un circuit atypique, notamment le long d’une conduite d’eau.

En quittant le refuge, un second itinéraire permet de descendre le Rio Calderes et rejoindre les bains de Panticosa : il passe rive gauche du torrent et marque sa trace dans le cirque de « Foberuela ». Lorsque le cirque est traversé, après le virage qui le ferme, on laisse ce chemin pour lui préférer un itinéraire cairné qui attaque le dénivelé.

Bel itinéraire qui traverse des barres aussi bien en descendant qu’en montant pour rejoindre une canalisation permettant de dériver l’eau de la Ribéra Dero Tablero au rio de Calderes. La conduite de  70 cm de diamètre devient notre fil conducteur. Elle propose un cheminement en balcon autour des bains de Panticosa, croise le fer avec tous les abîmes environnants dont elle a finalement raison. Et même lorsqu’à 2 reprises, un mur infranchissable se propose, elle lui rentre dedans par un tunnel approprié pour lesquels le peloton s’adapte avec la frontale. On sort de « la canal » une centaine de m en dessous de l’Ibon de Brazatto, c’est-à-dire à la même hauteur que le refuge quitté  2 heures plus tôt !!  Ici Gisèle apprend qu’elle n’a toujours pas fait de dénivelé… Consternant !

On gagne vite l’immense lac de Brazatto que l’on contourne côté Nord-Est ; en poursuivant toujours sur le GR11 on arrive facilement au Puerto Biello Dero Brazatto. La route vers la Punta Bazias imaginée aujourd’hui passe par La Punta Dero Puerto. On aurait pu esquiver ce sommet par son flan Est mais en le prenant par son côté Nord, le groupe se transporte dans un chaos d’éboulis qui décourage un couple de randonneurs espagnols. Dans ces ensembles instables émerge de temps en temps un semblant de rocher sur lequel nous nous appuyons pour gagner, un peu en force avouons-le, le sommet. La suite sera plus cool car, comme souvent, du sommet la voie normale transpire toujours mieux et le peloton descend côté Est sur un itinéraire moins engagé. De là, un petit col et une  progression rapide en bordure de crête nous mène à la Punta Bazias. Le temps du repas, la poursuite s’effectue plein sud vers la Collada Bazias. Il faudrait gagner le col suivant pour retrouver un itinéraire classique en faisant le grand tour du lac de Brazatto. Le groupe prend le plus court en descendant directement vers le lac et choisit les pentes herbeuses en évitant soigneusement les éboulis… Un peu laborieux mais la chance sourit car aucune barre infranchissable ne se présente. Vers 15h, le peloton retrouve le lac de Brazatto. Dès lors, le retour sur nos pas commence ; sous un soleil de plomb, dans le four des rochers réflecteurs nous retrouvons le fil conducteur, la conduite. Bien à propos quelques nuages viennent nous épargner l’overdose de soleil. Nous croisons 3 ouvriers d’entretien qui cherchent et réparent des fuites… Pelle et pioche, leurs moyens paraissent tellement dérisoires comparés à l’ouvrage d’art que représente cette conduite, que cette rencontre paraît un peu surréaliste, David et Goliath.

Ce qui aurait dû être une étape de transition, s’avère demander un gros engagement et la journée compte un peu moins de 9h de rando. La perspective du refuge, toujours trop fuyant, favorise l’arrivée groupée, mais il n’y aura pas de sprint, le compte est bon.

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J5 GARMO NEGRO 3066m

Certes, hier nous avions 2 renforts mais aujourd’hui le bilan s’alourdit : 4 retours-maison et 2 non-partants. L’hécatombe, la direction de course s’y perd un peu. Pépé le maître logistique au refuge aussi, qui au vu de notre nombre évolutif, demande de libérer la chambre N°2 et de nous regrouper tous dans la N°3. Mais seule l’étape du jour tient l’attention des huit survivants. Hier soir, au briefing de préparation, l’empoignade pour dessiner la meilleure route et l’objectif a fait un peu de bruit. Pourtant, ce matin tout est calme.

Ce qui reste du peloton repart dans le chemin de traverse vers les lacs d’Arnales pour rejoindre l’itinéraire de Pondiellos. Cet itinéraire sert de support un petit moment mais très vite, les survivants coupent horizontalement pour rejoindre les sentes qui mènent à la « Collata d’Argualas ». Beau et déjà très chaud.

De loin, il y a bien cette fracture qui coupe la barre et permet d’évacuer le bouillonnement d’eau : de là à envisager d’y passer… Ce menu pourtant proposé par Jean-Marie trouve quelques échos de perplexité dont il a, au final, raison. On trouve un vocable à nous pour désigner ce passage : « La Canaule ». On remonte donc sur 150m, une sorte de canyon facile qui nous rafraichit bien. Un revêtement aux prises évidentes, à la montée avec une côte à 56% au moins, très ludique et roulante, du sport d’eau en somme. Tous conquis !

A la sortie de la récré, la frappe du soleil attend. Le chemin est facile mais rude, quelques lacets soutenus nous mènent au pied du névé. Hier nous avons lu la suite : névé à remonter jusqu’au col et ensuite tout à droite, en arête sur le GARMO NEGRO ; crampons, pente relativement facile, juste un petit mur sous le cirque d’Argualas reste à négocier. En 2 groupes de 4, ça roule, ça déroule comme un rouleau compresseur. A nouveau 8 sur l’arête, nous gagnons le sommet pour 12h30 et un ban bien mérité ponctue l’arrivée de Viviane qui ne veut rien lâcher.

Le retour serait sans encombres mais il faut noter 2 événements. D’abord, il y a un diable cramponné qui embarque une, puis dans la foulée encore plus morfale, 2 partenaires dans la pente avant de s’y réfugier en solo. Tout cela sans conséquences fâcheuses de crampons… Bordel!!! El diablo devrait un peu s’exercer à la pétanque, bonne médication car tous ceux qui ont pratiqué savent qu’il n’y a rien de plus consternant que de refaire la même boule lorsque la première a été mauvaise et les partenaires vous tirent les oreilles…

Ensuite, il y eût le retour de la Canaule, encore elle. L’Unanimité en redemande mais, forte de la fonte du jour, la Canaule donne sa puissance de feu d’eau ce qui nous vaut des prises moins faciles, et deci-delà, des pieds, membres et torses à envoyer au bouillon. En sortant, sur le rocher-soleil, une station essorage-séchage réparatrice s’improvise. Il reste 2 heures pour revenir au refuge. Allons-y.

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J6 COLLADO DEL LETRERO 2642m

Huit pour l’avant dernière étape, on retrouve les non-partants de la veille mais Viviane et Françis rentrent. La course va nous voir remonter vers le col du Letrero (panneau en espagnol). Avec les conseils de Pépé, l’objectif avoué est le Pico Deras Neberas 2891m.

Pour cela, contourner l’Ibon Alto de Bachimana désormais familier. Après le guet nous préférerons au GR11, par le bas, une sente plus sauvage mais aussi au final plus confortable qui mène à la cabane des bergers. Quelques difficultés pour traverser un guet mais la montée s’effectue de façon paisible vers l’Ibon Baxo de Gramatuero. Le chemin agréable évolue côté sud de ce lac, au final le laisse dans la partie orientale à travers une prairie. Une partie ardue au dénivelé plus important s’ensuit. L’ibon Alto de Gramatuero est atteint vers 11h. Trop tôt pour s’arrêter mais la suite promet encore une journée de plus de 8h et ce lac au contournement aléatoire et très long (à première vue) décourage  un peu. Le groupe se divise ici, une partie ne s’engage pas plus loin.

Jean-Marie ne renonce jamais, grand prix du plus offensif! Avec quelques-un(e)s, il va contourner le lac en Ouest et Sud et au bout d’une heure, atteint assez facilement le Col du Letrero. Le sommet semble promis mais la météo dérive et se charge progressivement. La rage au cœur, un ciel devenu noir l’incite au retour prématuré…

Un peu plus tard, le groupe reconstitué note quelques gouttes de pluie mais le soleil insubmersible et fidèle depuis le début de notre séjour, revient en force… La déception transpire pour les combattants du jour.

Le retour s’effectue très sagement.

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J7 RETOUR BANOS DE PANTICOSA

Le séjour s’achève.

Un vécu confortable au refuge qui propose des douches chaudes à volonté et un hébergement de qualité. Un grand merci aux gardiens peu économes de tout leur savoir et leur temps pour orienter au mieux nos questions sur les courses, qui se sont mis à notre Ecoute pour la gestion délicate du groupe. Dans nos errances montagnardes, ce refuge joue bien son rôle. Certes quelques points de progrès peuvent être relevés sans devoir être claironnés régulièrement comme un refrain pesant pour nos hôtes, car il faut aussi apprendre à juguler un minimum nos réactions épidermiques de consommateurs de services qui peuvent à la longue mettre dans l’embarras une organisation, et cultiver pour cela un peu d’humilité. La définition de refuge ne s’apparente ni à un hôtel, ni à un restaurant. Pour autant, on n’y rentre pas avec des godillots crottés, on n’y rentre pas capé et  ruisselant d’eau, on n’y trouve pas toujours une bonne cave même si quelques fois on peut s’y désaltèrer à grands coups de monumentales choppes de bière…

Retour sur la course… Nous empruntons le même itinéraire que pour aller au Bazias par la conduite mais après le cirque de Foberuela, nous plongeons dans une diagonale vers les bains.  Le sentier est peu marqué mais évident et assez facile, contourne un pierrier domine un petit lac et traverse une prairie de toute beauté encore fleurie. Progressivement le chemin prend de l’étoffe, devient plus caillouteux mieux aménagé, il croise la conduite devenue verticale, rejoint l’itinéraire du premier jour.

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Un grand BRAVO et MERCI aux participant(e)s

Antoine

 

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