Séjour dans la vallée de l’Ubaye du 1er au 9 septembre.
La veille du départ, nous bouclons nos bagages sous la tempête. La météo annonce un déplacement vers l’Est du mauvais temps. Le voyage se déroule partiellement sous la pluie et à l’arrivée, l’apéritif d’accueil est écourté par une belle averse. Finalement nous aérerons nos capes le deuxième jour ; pour le reste du séjour, nous bénéficierons d’un beau temps frais annonciateur de l’approche de l’automne.
MERCREDI 02/09 : Le Chapeau de Gendarme
Dès notre arrivée la veille, nous découvrons entre deux nuages, face au gîte l’Eterlou (gîte auberge aux prestations hôtelières), le massif du Chapeau de Gendarme (2.682 m). De la station de Super Sauze (1.700 m) déserte, nous surplombons la vallée inférieure de l’Ubaye et Barcelonnette.
Nous optons pour la montée par la voie Est et Sud : le cheminement est parfaitement tracé. Nous arrivons au sommet pour l’heure du déjeuner après avoir rencontré notre premier bouquetin.
Pour le retour, nous nous engageons dans les voies Nord et Ouest qui exigent au départ quelques précautions sur un sentier raide. Une partie du groupe choisi la voie Nord la plus courte, les autres optent pour le grand circuit Ouest.
La journée s’achève par la visite de Barcelonnette, des rafraîchissements sur la place principale et l’approvisionnement en liquides pour les étapes suivantes…
Les photos par ici
JEUDI 03/09 : Lac des Sagnes, col de Raspaillon
Nous chargeons nos bagages pour changer de gîte et au dessus de Jausiers, nous prenons une très longue piste de 10 km pour rejoindre le lac des Sagnes (un lac devenant une tourbière).
Le temps est incertain ; le circuit prévu a l’originalité de nous conduire au col routier du Raspaillon sur la route du col de la Bonette (plus haut col routier d’Europe). Nous atteignons le lac de Pelouse (à sec) où le topo-guide nous incite à chercher vers le Sud un sentier supérieur : la traversée des blocs et les pentes raides hors sentier provoquent deux abandons (il fallait rejoindre le sentier à l’opposé !). Arrivés sur le sentier, les premières gouttes nous accompagnent. Nous déjeunerons pendant une accalmie à proximité de la route du col parcourue par les cyclistes et les voitures de rallyes anciennes…
Les sommets en option sont tous abandonnés et au retour nous rencontrerons une bergère qui nous racontera sa cohabitation avec les loups.
Le soir nous nous installons au gîte GTA de Larche (1.900 m) accueillis par Bernadette…
les photos par ici
VENDREDI 04/09 : Tête de Plate Longe
Deux membres du groupe choisissent de faire la classique du secteur : les lacs du Lauzanier et de derrière la Croix sur le sentier du GR5 (GTA).
Le reste du groupe part du gîte à pied et prend le sentier direct et raide de la paroi Sud en direction de la Tête de Plate Longe (2.790 m). Malgré les 1.150 m de dénivelé, nous arrivons tôt mais il n’est pas possible d’ajouter des options ! Le panorama est magnifique et nous permet de préparer les randonnées suivantes. Le retour se fait partiellement en circuit et nous arrivons assez tôt pour visiter les « ventas » du col de Larche.
les photos par ici
SAMEDI 05/09 : col de Mallemort, tour de la Meyna, Tête de Sautron et Tête de Viraysse
Le départ a lieu également à pied sur l’autre versant exposé au Sud. Nous empruntons le GR5 et nous atteignons le col de Mallemort (2.558 m). Une partie du groupe (8) s’engage dans le tour de la Meyna en optant pour la visite du lac du Vallonet inférieur qui s’avérera être à sec. Sous le col de Portiolette(2.692 m), une partie du groupe s’engage vers la tête de Sautron (3.165 m) que deux atteindront, les autres se contentant du col de Portiola (2.899 m). Ce groupe de 8 fera donc un circuit au dénivelé compris entre 1.200 m et 1.700 m !
Les 5 autres optent pour la visite des anciens casernements de Viraysse (des constructions impressionnantes réalisées au XIX° siècle à 2.500 m d’altitude) et la montée à la Tête de Viraysse (2.772 m) occupée par une ancienne batterie au positionnement stratégique (panorama sur tous les cols italiens). Le long retour par le plateau de Mallemort se traduira par un dénivelé de 1.300 m sur des pistes et sentiers faciles.
les photos par ici
DIMANCHE 06/09 :col de Mirandol et Tête de l’Eyssiloun
Nous chargeons à nouveau nos bagages et nous quittons avec regret le gîte de Bernadette (des projets hivernaux ?).
Depuis le hameau de Saint Ours (1.780 m), nous montons au col de Mirandol (2.433 m) où deux membres du groupe choisissent l’option repos. Le reste s’engage dans les ressauts rocheux et herbeux de l’arête de la Tête de l’Eyssilloun (2.896 m). Près du sommet, nous sommes accueillis par un troupeau de bouquetins qui feront la sieste en dessous de nous. Quelques membres du groupe font une incursion jusqu’à la Tête des Adrechouns (2.950 m). Le déjeuner à la Tête de l’Eyssilloun permet de retrouver les sommets déjà parcourus et de découvrir le secteur du Chambeyron au programme de lundi.
Le soir nous nous installons au gîte de la Souste à Saint Paul d’Ubaye.
les photos par ici
LUNDI 07/09 : le secteur de Chambeyron
Depuis le hameau de Fouillouse (1.900 m), nous montons par un long sentier progressif vers le refuge de Chambeyron (2.626 m) fréquenté par les grimpeurs qui affrontent l’aiguille ou le Brec de Chambeyron. Nous poursuivons vers le lac des Neuf Couleurs (2.840 m) et ensuite vers le col de la Gypière (2.927 m) et pour la plupart la Tête de la Fréma (3.151 m).
Pour le retour, 7 optent pour le retour « élégant » par une incursion en Italie qui exige une remontée de 350 m au col de Stroppia (1.550 m de dénivelé). Les autres choisissent le retour prévu initialement par le pas de la Couletta (1.230 m de dénivelé quand même) et rencontrent un chamois avec son petit qui s’approchent d’eux.
les photos par ici
MARDI 08/09 : le secteur de Marinet
Pour le dernier jour, nous allons au fond du vallon de l’Ubaye au hameau de Maljasset (1.900 m). Nous montons jusqu’au lacs de Marinet (2.540 m) où nous découvrons les glaciers du massif de Chambeyron. Nous décidons d’affronter l’aiguille Large (2.857 m) qui malgré ses parois verticales d’escalade s’avère accessible par une bonne sente.
Après le déjeuner au bord du lac et malgré les nuages menaçants sur la frontière, trois courageux s’engagent vers le col de Marinet (2.787 m) et le monte Cialaras en Italie (3.011 m). Les autres fatigués par les exploits de la veille, rentrent à Fouillouse.
Merci à tous les participants pour l’excellente ambiance de ce séjour qui a permis de satisfaire des attentes très diverses…
Commentaires