Depuis Gabas, dirons certains, une belle trotte… d’autant que d’autres ont eu la mauvaise idée de choisir cette période pour faire des travaux sur la route d’accès au lac de Bious Artigues; cela a valu le passage d’une « lame à neige» dont il résulte pour nous, juste le verglas dans un contexte inadapté, autant pour les crampons que pour les raquettes.
On s’en serait passé. Beau mais froid, -5 !! L’entrée en matière délicate avalée, le lac rejoint, le pont de bious dépassé, ce n’est qu’en rentrant dans le bois que l’on retrouvera le soleil bienfaiteur. En face, sur notre gauche, toujours l’OSSAU, élégant, massif, juste ossau…
Après la clairière du Chalet et de la Cabane du Col Long, six paires de raquettes s’étirent pour contourner les 3 lacs d’Ayous : Roumassot évident, Du Miey petit et aujourd’hui imperceptible et enfin l’ultime Gentau un peu beaucoup espéré, dominé par une dernière butte assassine qui porte le refuge…
Il est alors 13h, le parcours splendide depuis le pont de Bious ne fait pas oublier la matinée globalement un peu éprouvante, exigeante même, et les jambes sont maintenant bien lourdes. Sur l’escalier de la terrasse, le déjeuner s’engage avec l’OSSAU, condiment imposé d’un repas plus que mérité, ensoleillé et un peu frais, juste « montagnard » en somme.
Le retour ne tarde pas trop, et les voitures sont encore loin. S’en suivent quelques moments paisibles à vivre : le réconfort de la caresse du dernier soleil fragile à la halte au Pont de Bious, le plaisir de la rencontre chaleureuse de Jeannine avec qui nous avons quelques souvenirs notamment au Cotiella. Puis dans le final, la violence injuste de quelques crampes et le verglas à gérer de nouveau. A Gabas, la barrière dans le virage du chalet des Pyrénées est la bienvenue ; le temps de se déséquiper la nuit a tout absorbé. Rideau !
Antoine.
Photos de multiples opérateurs depuis le téléphone de Christiane
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