Un sextuor très motivé, un peu en manque, au départ de cette rando. Après avoir donné lieu à de nombreuses interrogations sur la météo, la sortie a été maintenue et cela s’avèrera un bon choix ; certes au pont d’Espagne c’est vraiment très gris, mais il ne pleut pas et dès l’accès au magnifique vallon de Pouey Trenous, on aperçoit des parties de ciel bleu en hauteur au fond du vallon. Très encouragés, on passe très vite sur les pauses, à la recherche de la bifurcation pour s’engager sur le haut du vallon et éviter l’erreur commise il y a quelques temps : continuer tout droit pour aller buter sur la brèche du Pouey Trenous !
Un peu de gps, de carte et de visuel collectif, et on finit par repérer les cairns d’abord rares et mal placés, puis plus réguliers, qui vont nous conduire sur le bon itinéraire après avoir testé des cairns trompeurs ; nous passons sur la rive gauche du petit lac sans nom, à peine visible sur la carte IGN, point de passage obligé bien identifié sur le topo de Georges Véron. Désormais c’est simple, la brèche est devant nous, immanquable mais défendue par des pentes raides et instables ; à la brèche grand spectacle : le Vignemale se dresse devant nous, majestueux avec son glacier réduit à la portion congrue. Pas de doute, cette fois nous sommes bien à bonne brèche : on voit en dessous le lac supérieur de Chabarrou, nous sommes encadrés à gauche par le pic Peyrot et à droite Isardères, plus loin la brèche d’où nous étions difficilement sortis lors d’une opération délicate précédente, et encore plus loin les pics Chabarrou nord et sud, impressionnants.
C’est l’heure de déjeuner, à l’abri du vent, en surveillant la montée par le nord de la brume qui n’ira pas jusqu’en haut, nous permettant de profiter de périodes ensoleillées. Groupe motivé, donc nous irons “expertiser” le pic Peyrot, assez débonnaire quand même ; la descente et le retour par les lacs et le vallon de Gaube sont faciles mais longs, on le sait ! Nous croisons beaucoup de monde sur le GR en direction des Oulettes, la saison n’est pas finie ; au lac de Gaube nous sommes de nouveau dans la brume jusqu’au parking. Le pot à la Raillère, merci et bravo à mes compagnons pour cette belle rando.
JM
les photos de Marie-Laure et Sylvie ici
BRAVO AUX PHOTOGRAPHES DE VERIATBLES ARTISTES