Nous sommes 8 à nous retrouver au départ sous un petit crachin mais heureusement à mesure qu’on approche du Val d’Aran le ciel s’éclaircit. C’est sous un franc soleil que nous démarrons la rando à l’Artigua de Lin un site pittoresque et historique ; mais ce jour il n’y a pas grand monde, seulement des Gersois en partance pour le col des Aranais. Pour nous l’itinéraire est simple, il faut remonter le vallon de Pomero après avoir franchi une passerelle mouvante. Le sentier raide mais roulant traverse les pâturages désertés en cette fin de saison ; seuls quelques marmottes et un joli épervier assurent l’animation .Le rythme soutenu mais raisonnable nous permet d’arriver assez tôt au port de la Picade et là il y a plus de monde, des Français surtout partis de l ‘Hospice de France pour faire le tour par le port de Vénasque et le Pas de la Mounjoye. Pour bénéficier du panorama sur l’Aneto et la Maladeta nous gravissons le début de l’arête du pic de Bargues ; nous restons un long moment à contempler un paysage superbe qui nous rappelle des souvenirs et nous incite à y revenir : du pic d’Albe jusqu’à celui des Molières soit toute la chaîne et en bas le refuge de la Rencluse, le parking de la Besurta (où il y a quelques années nous étions restés de longues heures en panne et avions attendu malgré tout les secours dans la joie !) et le Trou du Toro. Le but de la rando étant l’Escaleta nous repartons dans le brouillard qui monte du Val d’Aran et c’est un peu dans la purée que nous déjeunons hélas privés du beau point de vue sur les sommets ariégeois que nous apercevons quand même par moments dans les éclaircies. Nous nous dirigeons vers le col de la Mountjoie pour descendre le long du barrancq d’Aubert et après une rude descente dans le bois nous tombons sur la route de l’Artigua et il ne reste plus qu’à remonter 2 à 300 mètres pour récupérer les voitures !
Le pot traditionnel à Es Bordes et il faut dire que les crêpes de Nicole sont bonnes même consommées debout autour des voitures. Merci à tous pour cette belle ambiance
Jean marie.
Je ne sais pas ce qui c’est passé entre Kiki et la brebis, mais elle a l’air heureuse.