Enfin un dimanche ensoleillé et chaud mais un peu venté quand même!
Nous sommes 12 ce jour au départ du pont Lamary à LESCUN et c’est d’un bon pas que nous attaquons le vallon de Lazerque ; à la sortie du bois dans la clairière de Lazerque une énorme avalanche a tout emporté sur son passage, neige, rochers et arbres fracassés. Nous passons à la fontaine Bourrégué et observons une première pause. Le chemin continue bien tracé et encore sec jusqu’au vallon de Laraillé. Là, nous sommes contraints de mettre les crampons (pour ceux qui ne les ont pas oubliés !) et les casquettes( pour ceux qui en ont besoin !). L’ascension est facilitée par une neige dure mais il faut quand même y aller d’un bon coeur. Au col deuxième pause au soleil et au vent belle vue sur les sommets espagnols (Visaurin, Aspe , Pena forca etc…), nous continuons vers le Pourtet Barrat en perdant un peu d’altitude pour l’attaquer par la voie dite normale (Sud Est) qui est quand même raide et aérienne sur les derniers mètres. Le sommet atteint, la force du vent nous oblige à descendre quelque peu pour déjeuner.
Après un repos bien apprécié nous descendons en direction du col du Pourtet Ouvert et la neige est là très molle mais peu épaisse ; au col on dépose les sacs pour se lancer allègrement à l’assaut du pic du Pourtet ouvert, belle vue à nouveau sur tout le secteur du cirque de LESCUN et même plus loin vers l’Ossau, le Balaitous (il ne manquait que le secteur du Sesques caché par le pic Lariste) etc.. Retour au col, reprise des sacs et descente dans la face nord du col pour rejoindre la clairière Lazerque .
Il semblerait que certains aient trouvé la ballade un peu courte mais l’organisateur n’a pas su ajouter un retour plus élégant. A signaler quand même que nous avons gravi le Permayou (le bistrot bien sûr) avec les délicieux gâteaux de Monique, Viviane et Jeanine.
photos en ligne Merci à tous.
Même si certains et certaines avaient oublié leurs crampons, cela ne leur a pas été préjudiciable pour atteindre le col de Laraillé.
Par contre, notre charmante reporter photographe incapable de chausser les siens malgré un « tricotage » d’un quart d’heure a eu le plaisir d’avoir un chevalier servant prosterné à ses pieds pour résoudre le problème.
Dommage qu’une photo immortalisant cet instant ne figure pas sur le site.
Comme l’a dit Confucius « la petite main ne doit pas seulement servir à écrire »…
Bon, ça c’est dit.
Une pointe d’objectivité améliore considérablement ces commentaires honteusement orientés (mais pour qui se prend elle ?).
La citation complète est : « La petite main ne doit pas seulement servir à écrire des inepties».