Avant tout louer la beauté de cette vallée typique et la qualité de l’accueil reçu dans les deux gîtes qui nous ont hébergés: gîte GTA à Larche et gîte Les Granges à Fouillouse. Amabilité , disponibilité, gastronomie et…petits prix , vraiment le top! Et en plus un temps magnifique.
21 mars: départ du col de Larche frontalier avec l’Italie pour se diriger au sud dans le vallon du Lauzanier. On ne sait pas encore que ce vallon qui démarre en pente douce est particulièrement long. On va s’en apercevoir surtout quand il n’y aura plus de traces et qu’il faudra se coltiner une neige poudreuse alourdie par le soleil radieux. Dans ces conditions nous n’irons pas jusqu’au col du Lauzanier et nous “contenterons” du pic de la Croix qui surplombe le dernier le lac et comporte un étrange édifice composé de plusieurs cairns visibles de loin.Le retour sera éprouvant dans la neige transformée et la journée bien remplie pour une première.
22 mars: on fait la classique de la vallée de l’Ubayette: départ toujours du col de Larche sur l’itinéraire qui conduit d’abord au lac d’Oronaye et ensuite de Roburent qui se trouve déjà en Italie.Mais toujours sous un franc soleil on ne contentera pas de cela puisque après le repas on se dirige vers la Tête de Platasse (2724m) et celle de Villadel (4m de plus!), l’accès au col du Boeuf est un peu rugueux mais la crête est magnifique offrant de belles perspectives sur le massif du Chambeyron au nord.
23 mars: surprise il neige mais le temps de se rendre au point de départ de la randonnée (le charmant village de Saint Ours) le vent qui s’est levé chasse les nuages. On s’engage le long du riou du Pinet pour encore une longue course jusqu’au col du Vallonet (2524m) où un vent violent nous chasse de l’abri rocheux que nous avons choisi pour déjeuner. Heureusement plus bas une cabane tout confort nous propose un repli bien venu. Belles vues sur la Meyna , la tête de Sautron et les fortifications de la ligne Maginot sur la tête de Viraysse.
24 mars: on quitte l’Ubayette pour l’Ubaye grâce à un petit parcours routier impressionnant surtout quand il faut traverser le pont et le tunnel du Châtelet! Au départ de Fouillouse bel itinéraire à travers les mélèzes puis des pentes modérées jusqu’au col de Mirandol (2433m) et il y a justement un emplacement sec , sans vent , idéal pour déjeuner et faire la sieste.Malheureusement la présence d’une charmante skieuse contrarie ces plans en suscitant une conversation passionnée avec certains d’entre nous et de désespoir de ne pouvoir “siester” on se lance dans l’ascension du Plateau de Bouchiers(2568m qui n’est pas plat!); c’est l’occasion de mettre les crampons , opération toujours délicate.
25 mars: départ de Fouillouse dans le vallon de Tête de Plate Lombarde très fréquentée ( y compris par les chamois et même le loup aperçu par les plus vigilants du groupe!) jusqu’au pas de la Couletta (2752m) et ensuite le fameux Replat des Génisses (2801m) lieu pour nous du “Repas des Génisses”(?) et contrairement à la veille il aura bien sieste certes un peu sonore.Belle vue sur les Brec et Aiguille de Chambeyron et au loin les Ecrins et le Mercantour.
26 mars: itinéraire conseillé à très juste titre par Odilon gardien-guide du gîte des Granges; cela commence par les mélèzes sur la rive gauche du riou de Fouillouse puis en direction du col “sans nom” la pente s’accentue et heureusement la neige porte. On se dirige directement vers la crête et après un petit parcours en crampons au sommet “sans nom” (2728m? peut-être plus?), nous avons une vue surplombante sur les courses faites les jours précédents, ce qui fait une belle conclusion de ce séjour vraiment très agréable. Merci à tous les participants pour l’ambiance chaleureuse et à nouveau aux gérants des deux gîtes qui nous ont remarquablement hébergés.
Bravo Jean-Marie pour cette organisation sans failles, pour ce séjour remarquable, et ce compte rendu fidèle. JBaptiste.